PROGRAMMATION MARS 2007
USA, 1951, 1h53, VOSTF
Avec Marlon Brando, Jean Peters, Anthony Quinn, Joseph Wiseman, Arnold Moss, Alan Reed
Avec Marlon Brando, Jean Peters, Anthony Quinn, Joseph Wiseman, Arnold Moss, Alan Reed
L'ascension du révolutionnaire Emiliano Zapata, qui prit la défense des péons et contraignit le dictateur Porfidio Diaz à démissionner en alliance avec Madero qui prend le pouvoir en 1911. Un film intelligent, très moderne dans sa mise en scène, qui brosse le portrait d’un être humain avec ses faiblesses ; tout le contraire d’une apologie.
« "Je crois que mon premier film est Viva Zapata ; tous ceux qui sont avant, je ne les aime pas. De tous les films que j’ai fait, c’est sûrement un de ceux qui me sont le plus chers… Il y a beaucoup de choses à l’origine de Viva Zapata, mais ce fut d’abord mon idée. J’étais allé dire à Steinbeck que je pensais à cet homme. Et John s’empara soudain du projet avec vigueur, cela l’intéressait… J’avais depuis 1935 l’idée de faire un film sur Zapata, depuis que j’avais entendu parler de lui au cours d’un voyage à Mexico. Son dilemme tragique nous intéressait : une fois qu’on a pris le pouvoir grâce à la révolution, que faire du pouvoir, et quelle sorte de structure construire ?" Avec un tel sujet, le risque était grand de retomber sur les hagiographies académiques des années 30… L’écueil est évité avec talent grâce à la sincérité et à la conviction de John Steinbeck et Élia Kazan qui croient dur comme fer à leur sujet et qui nous offrent un film intelligent, passionnant et surtout très moderne dans sa mise en scène pleine de vitalité. Ils offrent ainsi une nouvelle respectabilité aux biographies ayant sombré la plupart du temps dans la médiocrité et brossent le portrait d’un être humain avec ses faiblesses, tout le contraire d’une apologie. »
Extrait de Kazan par Kazan de Michel Ciment
« "Je crois que mon premier film est Viva Zapata ; tous ceux qui sont avant, je ne les aime pas. De tous les films que j’ai fait, c’est sûrement un de ceux qui me sont le plus chers… Il y a beaucoup de choses à l’origine de Viva Zapata, mais ce fut d’abord mon idée. J’étais allé dire à Steinbeck que je pensais à cet homme. Et John s’empara soudain du projet avec vigueur, cela l’intéressait… J’avais depuis 1935 l’idée de faire un film sur Zapata, depuis que j’avais entendu parler de lui au cours d’un voyage à Mexico. Son dilemme tragique nous intéressait : une fois qu’on a pris le pouvoir grâce à la révolution, que faire du pouvoir, et quelle sorte de structure construire ?" Avec un tel sujet, le risque était grand de retomber sur les hagiographies académiques des années 30… L’écueil est évité avec talent grâce à la sincérité et à la conviction de John Steinbeck et Élia Kazan qui croient dur comme fer à leur sujet et qui nous offrent un film intelligent, passionnant et surtout très moderne dans sa mise en scène pleine de vitalité. Ils offrent ainsi une nouvelle respectabilité aux biographies ayant sombré la plupart du temps dans la médiocrité et brossent le portrait d’un être humain avec ses faiblesses, tout le contraire d’une apologie. »
Extrait de Kazan par Kazan de Michel Ciment
SEANCES
samedi 24 mars à 18h
dimanche 25 mars à 20h30
lundi 26 mars à 20h30
dimanche 25 mars à 20h30
lundi 26 mars à 20h30