FICTIONS SOCIALES • MARS-AVRIL 2013
Chine, 2008, 1h47, VOSTF
avec Joan Chen, Zhao Tao, Lu Liping
avec Joan Chen, Zhao Tao, Lu Liping
Chengdu, aujourd'hui. L'usine 420 et sa cité ouvrière modèle disparaissent pour laisser place à un complexe d'appartements de luxe : "24 City". Trois générations, huit personnages : anciens ouvriers, nouveaux riches chinois, entre nostalgie du socialisme passé pour les anciens et désir de réussite pour les jeunes, leur histoire est l'Histoire de la Chine.
"Avec 24 City, l’étrange processus de magnification de la ruine, du chantier, de la poussière, se poursuit. (...) Toujours en équilibre sur la brèche tranchante qui sépare les mondes du cinéma documentaire et du film de fiction, Jia Zhang Ke enregistre avec intensité les témoignages enchevêtrés de ceux qui vivaient là, de ceux qui prennent possession de l’espace et de ceux qui observent. Des personnages bouleversants font le récit de leur vie, d’autres en font la fiction. Et le cinéaste laisse couler la même lave empathique sur les uns et sur les autres, contemple les décors fantômes qui grincent sous les brumes humides, avance en glissant parmi les décombres, gravats de chantier et pelletées de souvenirs.
Le mutisme des dispositifs, la délicatesse d’un regard qui se passe de mots, la solennité silencieuse des plans, le murmure de la bande-son, nous renvoient sans cesse aux conditions très particulières dans lesquelles Jia exerce son cinéma. C’est l’un de nos témoins les plus précieux des temps chinois modernes."
Olivier Séguret, Libération
"Avec 24 City, l’étrange processus de magnification de la ruine, du chantier, de la poussière, se poursuit. (...) Toujours en équilibre sur la brèche tranchante qui sépare les mondes du cinéma documentaire et du film de fiction, Jia Zhang Ke enregistre avec intensité les témoignages enchevêtrés de ceux qui vivaient là, de ceux qui prennent possession de l’espace et de ceux qui observent. Des personnages bouleversants font le récit de leur vie, d’autres en font la fiction. Et le cinéaste laisse couler la même lave empathique sur les uns et sur les autres, contemple les décors fantômes qui grincent sous les brumes humides, avance en glissant parmi les décombres, gravats de chantier et pelletées de souvenirs.
Le mutisme des dispositifs, la délicatesse d’un regard qui se passe de mots, la solennité silencieuse des plans, le murmure de la bande-son, nous renvoient sans cesse aux conditions très particulières dans lesquelles Jia exerce son cinéma. C’est l’un de nos témoins les plus précieux des temps chinois modernes."
Olivier Séguret, Libération
Séances
Vendredi 12 avril 2013 à 18h
Lundi 15 avril 2013 à 18h
Lundi 15 avril 2013 à 18h