USA, 1952, 1h42, VOSTF
Avec Gene Kelly, Debbie Reynolds, Donald O’ Connor
Collège au Cinéma 2014/15 – 3ème trimestre – 6è/5e
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Avec Gene Kelly, Debbie Reynolds, Donald O’ Connor
Collège au Cinéma 2014/15 – 3ème trimestre – 6è/5e
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Comment, à la fin des années 20, lors du passage du muet au sonore et parlant, l'équipe du film le plus attendu d'Hollywood arrive à éviter le fiasco qu'aurait pu causer la voix nasillarde de sa vedette en le transformant en comédie musicale. Chantons sous la pluie, entremêle harmonieusement comédie musicale et comédie burlesque, avec en toile de fond, une peinture ironique et drôle de la fin du cinéma muet. Le scénario, qui reprend le schéma classique de la préparation d’un spectacle à partir de l’itinéraire d’une débutante, sert de fil conducteur à la mise en place de longues séquences chorégraphiées et chantées particulièrement brillantes : le solo acrobatique de Donald O'Connor, le pas de deux dans le studio désert, le duo de claquettes et le célèbre Broadway Ballet.
"La comédie musicale favorite des cinéphiles, la seule qui apparaisse dans les listes des meilleurs films de tous les temps. C'est le producteur Arthur Freed qui eut l'idée d'un film prenant pour base ses propres chansons, datant de l'époque où il était parolier. L'époque en question commençant à la fin des années 20, les scénaristes eurent l'idée de situer l'action au moment du passage au cinéma parlant, au moment où tant de vedettes voyaient leur carrière brisée pour cause de voix inadéquate. Deux éléments vont ici sauver un film muet de la catastrophe : le remplacement de la vedette féminine (Jean Hagen, à la voix de fausset inoubliable) par une inconnue (Debbie Reynolds), et la transformation d'un nanar en... comédie musicale ! L'éblouissant scénario, la recréation en Technicolor du Hollywood des Années folles (costumes de Walter Plunkett), le rythme et l'inventivité de la mise en scène font de ce film un chef-d’œuvre qui cumule les moments d'anthologie. Parmi les meilleurs : le solo acrobatique de Donald O'Connor ; le pas de deux dans le studio désert ; le délirant duo de claquettes de la leçon de diction (Moses supposes) ; la chanson-titre, interprétée par Kelly, de nuit, dans une rue inondée par la pluie ; et, bien sûr, le fameux Broadway Ballet, qui révéla au monde entier les jambes de Cyd Charisse."
N.T. Binh, Télérama
"La comédie musicale favorite des cinéphiles, la seule qui apparaisse dans les listes des meilleurs films de tous les temps. C'est le producteur Arthur Freed qui eut l'idée d'un film prenant pour base ses propres chansons, datant de l'époque où il était parolier. L'époque en question commençant à la fin des années 20, les scénaristes eurent l'idée de situer l'action au moment du passage au cinéma parlant, au moment où tant de vedettes voyaient leur carrière brisée pour cause de voix inadéquate. Deux éléments vont ici sauver un film muet de la catastrophe : le remplacement de la vedette féminine (Jean Hagen, à la voix de fausset inoubliable) par une inconnue (Debbie Reynolds), et la transformation d'un nanar en... comédie musicale ! L'éblouissant scénario, la recréation en Technicolor du Hollywood des Années folles (costumes de Walter Plunkett), le rythme et l'inventivité de la mise en scène font de ce film un chef-d’œuvre qui cumule les moments d'anthologie. Parmi les meilleurs : le solo acrobatique de Donald O'Connor ; le pas de deux dans le studio désert ; le délirant duo de claquettes de la leçon de diction (Moses supposes) ; la chanson-titre, interprétée par Kelly, de nuit, dans une rue inondée par la pluie ; et, bien sûr, le fameux Broadway Ballet, qui révéla au monde entier les jambes de Cyd Charisse."
N.T. Binh, Télérama