<font color="#999999"> LA LOI DU GENRE • OCTOBRE 2015 </font>
USA, 1947, 1h44, VOSTF
avec Gene Tierney, Rex Harrison, George Sanders
À partir de 10 ans
avec Gene Tierney, Rex Harrison, George Sanders
À partir de 10 ans
En Angleterre, au début du XXe siècle, Lucy Muir, une ravissante et jeune veuve, décide de s’installer au bord de la mer avec sa fille et sa servante dans un cottage réputé hanté. La jeune femme ne tarde pas à recevoir la visite du fantôme de l’ancien propriétaire, le capitaine Daniel Gregg, un vieux loup de mer bourru et maladroit. Le capitaine se met alors en tête de chasser Lucy de ce qu’il considère encore comme sa maison... Revoir Mme Muir c’est retrouver la fascination pour les actrices, l’art de la narration et la virtuosité de Mankiewicz.
"Avec la modernité acerbe qui le caractérise, Joseph L. Mankiewicz dépeint l'éveil d'une jeune personne guindée, qui découvre et apprend à apprécier son état de femme par la magie d'une rencontre impalpable. Le paradoxe donne un film plutôt envoûtant, où les apparitions prennent une forme char nelle, où la libération sexuelle paraît en marche. Le fantôme toise sa proie avec un regard plus qu'entendu. Lucy Muir, féministe tout juste sortie de sa chrysalide, répète à loisir qu'on n'est plus au Moyen Age et adopte les jurons du capitaine avec une aisance coquine. Leurs baisers sont impossibles, la clandestinité les bâillonne, et Joseph L.Mankiewicz joue sur cette frustration, pour finir par la dominer.
Ce mariage paisible entre le réel et l'irréel est un triomphe sur l'ordre des choses. Gene Tierney trouve là un rôle inhabituel, tout en retenue ironique, et Rex Harrison est un doux lion de cirque qui feint son retour à l'état sauvage. Bercée par la musique de Bernard Hermann, pleine de souffle maritime, leur aventure, au sens amoureux du terme, touche à la perfection." Marine Landrot, Télérama
"L’Aventure de Mme Muir était une pure romance et le souvenir le plus marquant que j’en garde est celui de Rex Harrison faisant ses adieux à la veuve (Gene Tierney). Il exprime le regret de la vie merveilleuse qu’ils auraient pu connaître ensemble. Il y a le vent, il y a la mer, il y a la quête de quelque chose d’autre… Et les déceptions que l’on rencontre. Ce sont là des sentiments que j’ai toujours voulu transmettre, et je crois bien qu’on en trouve trace dans presque tous mes films, comédies ou drames, de Chaînes conjugales à Eve, en passant par La Porte s’ouvre."
Joseph L. Mankiewicz
En complicité avec la programmation de la Loi du Genre : Fantôme.
"Avec la modernité acerbe qui le caractérise, Joseph L. Mankiewicz dépeint l'éveil d'une jeune personne guindée, qui découvre et apprend à apprécier son état de femme par la magie d'une rencontre impalpable. Le paradoxe donne un film plutôt envoûtant, où les apparitions prennent une forme char nelle, où la libération sexuelle paraît en marche. Le fantôme toise sa proie avec un regard plus qu'entendu. Lucy Muir, féministe tout juste sortie de sa chrysalide, répète à loisir qu'on n'est plus au Moyen Age et adopte les jurons du capitaine avec une aisance coquine. Leurs baisers sont impossibles, la clandestinité les bâillonne, et Joseph L.Mankiewicz joue sur cette frustration, pour finir par la dominer.
Ce mariage paisible entre le réel et l'irréel est un triomphe sur l'ordre des choses. Gene Tierney trouve là un rôle inhabituel, tout en retenue ironique, et Rex Harrison est un doux lion de cirque qui feint son retour à l'état sauvage. Bercée par la musique de Bernard Hermann, pleine de souffle maritime, leur aventure, au sens amoureux du terme, touche à la perfection." Marine Landrot, Télérama
"L’Aventure de Mme Muir était une pure romance et le souvenir le plus marquant que j’en garde est celui de Rex Harrison faisant ses adieux à la veuve (Gene Tierney). Il exprime le regret de la vie merveilleuse qu’ils auraient pu connaître ensemble. Il y a le vent, il y a la mer, il y a la quête de quelque chose d’autre… Et les déceptions que l’on rencontre. Ce sont là des sentiments que j’ai toujours voulu transmettre, et je crois bien qu’on en trouve trace dans presque tous mes films, comédies ou drames, de Chaînes conjugales à Eve, en passant par La Porte s’ouvre."
Joseph L. Mankiewicz
En complicité avec la programmation de la Loi du Genre : Fantôme.
- - mercredi 14/10 18:30 - - vendredi 16/10 18:30 - - samedi 17/10 21:00 - - mercredi 21/10 14:30