LA SÉANCE DES CINÉ SUP' • FÉVRIER 2014
USA, 1952, 2h09, VOSTF
avec John Wayne, Maureen O'Hara, Barry Fitzgerald
RÉÉDITION
avec John Wayne, Maureen O'Hara, Barry Fitzgerald
RÉÉDITION
Sean Thornton, boxeur hors pair, tue son adversaire lors d'un combat. Il s'enfuit alors vers son Irlande natale. Célébrant les vertes prairies, le folklore et les personnages traditionnels, ce film de John Ford qui réunit John Wayne et Maureen O'Haara, est l'un de ses plus grands succès.
"Il s'agit dans "L'Homme tranquille" de propagande pour un pays imaginaire, l'Irlande. Pour Ford, c'est un pays rêvé, irréaliste, impossible, où ne pas cesser d'aller à la rencontre impossible d'ascendances plus poétiques que charnelles."
Storecki Louis, Libération
"Nul besoin d’aller chercher bien loin ni de de se perdre en conjectures hasardeuses pour remarquer que "L’Homme tranquille" s’impose, dans la filmographie de Ford, comme un film travaillé par une matière autobiographique que le réalisateur désigne ouvertement, pour s’en servir ensuite comme d’un matériau à modeler et à fantasmer, en un geste original qui participe beaucoup à la saveur du film. Si le héros de "L’Homme tranquille" s’appelle en effet Sean (Ford a souvent prétendu être né sous le nom de Sean Aloysius O’Fearna), l’héroïne Mary-Kate (pour les deux femmes de sa vie, sa femme Mary Ford et son amour déçu, Katherine Hepburn) et l’entremetteur Feeney (le vrai nom de naissance de Ford étant John Feeney), l’Irlande que donne à voir le réalisateur n’en relève pas moins de l’affabulation fantasmatique, tableau fantaisiste d’une société irlandaise pétrie de traditions ancestrales au creux de vallons verdoyants. Les séquences d’ouverture inscrivent ainsi le récit dans le registre de la rêverie nostalgique, les collines irlandaises s’apparentant à un jardin d’Eden, écrin de brume et de verdure dans lequel Sean Thornton entrevoit pour la première fois la belle et sauvage Mary-Kate. La végétation luxuriante des prairies s’unit alors au Technicolor pour produire un effet anti-naturaliste au possible. (...) Entre évocation onirique et comédie, "L’Homme tranquille" est ainsi tendu entre deux polarités, à l’image de son réalisateur qui semble signer son propre autoportrait : d’un côté, le conservateur attaché aux traditions, de l’autre, l’excentrique au tempérament anarchiste."
Ariane Prunet, Critikat
"Il s'agit dans "L'Homme tranquille" de propagande pour un pays imaginaire, l'Irlande. Pour Ford, c'est un pays rêvé, irréaliste, impossible, où ne pas cesser d'aller à la rencontre impossible d'ascendances plus poétiques que charnelles."
Storecki Louis, Libération
"Nul besoin d’aller chercher bien loin ni de de se perdre en conjectures hasardeuses pour remarquer que "L’Homme tranquille" s’impose, dans la filmographie de Ford, comme un film travaillé par une matière autobiographique que le réalisateur désigne ouvertement, pour s’en servir ensuite comme d’un matériau à modeler et à fantasmer, en un geste original qui participe beaucoup à la saveur du film. Si le héros de "L’Homme tranquille" s’appelle en effet Sean (Ford a souvent prétendu être né sous le nom de Sean Aloysius O’Fearna), l’héroïne Mary-Kate (pour les deux femmes de sa vie, sa femme Mary Ford et son amour déçu, Katherine Hepburn) et l’entremetteur Feeney (le vrai nom de naissance de Ford étant John Feeney), l’Irlande que donne à voir le réalisateur n’en relève pas moins de l’affabulation fantasmatique, tableau fantaisiste d’une société irlandaise pétrie de traditions ancestrales au creux de vallons verdoyants. Les séquences d’ouverture inscrivent ainsi le récit dans le registre de la rêverie nostalgique, les collines irlandaises s’apparentant à un jardin d’Eden, écrin de brume et de verdure dans lequel Sean Thornton entrevoit pour la première fois la belle et sauvage Mary-Kate. La végétation luxuriante des prairies s’unit alors au Technicolor pour produire un effet anti-naturaliste au possible. (...) Entre évocation onirique et comédie, "L’Homme tranquille" est ainsi tendu entre deux polarités, à l’image de son réalisateur qui semble signer son propre autoportrait : d’un côté, le conservateur attaché aux traditions, de l’autre, l’excentrique au tempérament anarchiste."
Ariane Prunet, Critikat
Séances
Dimanche 2 février 18h30
Mardi 4 février 20h30