<font color="#999999">FICTIONS SOCIALES • MARS-AVRIL 2013 </font>
Belgique-France, 1995, 1h33
avec Sophie Leboutte, Jérémie Renier, Olivier Gourmet, Rasmané Ouedraogo
avec Sophie Leboutte, Jérémie Renier, Olivier Gourmet, Rasmané Ouedraogo
Igor, quinze ans, est apprenti mécanicien et fou de karting. Son père, Roger, trafique dans l’immigration clandestine. Igor, impliqué dans les combines de son père, ne se pose pas trop de questions, jusqu’au jour où, à cause d’une promesse, il va devoir choisir. Mais peut-il dire la vérité sans trahir son père ? Par sa caméra, ses cadrages et ses décors, La Promesse donne une impression saisissante de réalité. Il s'agit néanmoins bien d'une fiction, qui nous embarque non pas du côté des pauvres exploités mais de celui de l'exploiteur.
"Les Dardenne ont trouvé la distance exacte pour saisir leurs personnages. À travers une Belgique baudelairienne, très laide donc, ils nous proposent de suivre une séparation de corps un fils quitte son père en même temps qu’une radiographie de l’abjection tranquille. Cette réalité poisseuse et glauque, les Dardenne la sculptent en même temps qu’ils la saisissent. Jamais apaisée, tanguant entre deux vérités, deux mensonges, écartelée tel Igor entre deux fidélités (au père et à l’homme mort, au documentaire et à la fiction), leur mise en scène parvient au point d’équilibre sans se figer pour autant. Dès qu’une vérité fait mine de s’installer, elle vient aussitôt la déranger ; quand on est tentés de juger un personnage, de le faire entrer dans une grille, elle fait voler en éclats nos certitudes."
Frédéric Bonnaud, les Inrockuptibles
"Les Dardenne ont trouvé la distance exacte pour saisir leurs personnages. À travers une Belgique baudelairienne, très laide donc, ils nous proposent de suivre une séparation de corps un fils quitte son père en même temps qu’une radiographie de l’abjection tranquille. Cette réalité poisseuse et glauque, les Dardenne la sculptent en même temps qu’ils la saisissent. Jamais apaisée, tanguant entre deux vérités, deux mensonges, écartelée tel Igor entre deux fidélités (au père et à l’homme mort, au documentaire et à la fiction), leur mise en scène parvient au point d’équilibre sans se figer pour autant. Dès qu’une vérité fait mine de s’installer, elle vient aussitôt la déranger ; quand on est tentés de juger un personnage, de le faire entrer dans une grille, elle fait voler en éclats nos certitudes."
Frédéric Bonnaud, les Inrockuptibles
Séances
Samedi 6 avril 2013 à 15h
Lundi 8 avril 2013 à 18h30
Dimanche 14 avril 2013 à 21h