UN PEU D'HISTOIRE
1997 : sur la dynamique créée par le centenaire du cinéma, Ciné Nantes, association regroupant des acteurs nantais du cinéma, naît et se donne notamment pour objectif de relancer l’exploitation du Cinématographe, plus vieux cinéma nantais fermé depuis 1995, en privilégiant le patrimoine, la recherche et l’éducation à l’image. L’objectif d’en faire un « espace de formation des publics à l’image » sous les principes de l’éducation populaire en cohérence avec l’expérience des associations fondatrices, est aujourd’hui réussi et toujours d’actualité.
La salle mythique de la rue des Carmélites Le Cinématographe : ouverte en octobre 2001, connaît en 2002 un démarrage timide avec seulement un peu plus de 10 000 entrées, pour dépasser 13 ans après les 52 000 entrées payantes, toujours sur un seul écran, en présentant chaque année environ 350 longs métrages et entre 250 et 350 courts métrages. Une programmation habilement composée de cycles où tous les genres cinématographiques, où tous les publics se croisent et qui s’enrichit des propositions des partenaires. Lieu de formation de la maternelle à l’université, lieu de découverte, lieu culturel au public parfois très jeune, toujours très curieux, voilà ce qu’est aujourd’hui le Cinématographe.
Le Cinématographe, une des associations référentes pour l’éducation à l’image, devient coordinateur cinéma de École et Cinéma en 2005, puis de Collège au Cinéma en 2008. En 2006, le Conseil Général lui confie la mission SCALA (Salles de Cinéma Associatives de Loire-Atlantique), animation et formation d’un réseau de 35 salles sur le département.
La salle mythique de la rue des Carmélites Le Cinématographe : ouverte en octobre 2001, connaît en 2002 un démarrage timide avec seulement un peu plus de 10 000 entrées, pour dépasser 13 ans après les 52 000 entrées payantes, toujours sur un seul écran, en présentant chaque année environ 350 longs métrages et entre 250 et 350 courts métrages. Une programmation habilement composée de cycles où tous les genres cinématographiques, où tous les publics se croisent et qui s’enrichit des propositions des partenaires. Lieu de formation de la maternelle à l’université, lieu de découverte, lieu culturel au public parfois très jeune, toujours très curieux, voilà ce qu’est aujourd’hui le Cinématographe.
Le Cinématographe, une des associations référentes pour l’éducation à l’image, devient coordinateur cinéma de École et Cinéma en 2005, puis de Collège au Cinéma en 2008. En 2006, le Conseil Général lui confie la mission SCALA (Salles de Cinéma Associatives de Loire-Atlantique), animation et formation d’un réseau de 35 salles sur le département.
AUJOURD'HUI
Depuis 2011, la salle est arrivée à saturation (selon des critères nationaux), atteignant 52 600 entrées payantes en 2014, 61 000 entrées avec les mises à disposition (festival, formations), en 1 264 séances et pour 373 longs et 345 courts métrages présentés. Elle atteint un taux d’occupation par fauteuil de 30%, le plus fort de la ville de Nantes, quand la moyenne nationale est à 15%.
Quelles conséquences pour une salle saturée ? C’est l’impossibilité d’augmenter le nombre de séances, c’est refuser des films, c’est refuser des spectateurs et des spectatrices (notamment sur les séances scolaires, les soirées spéciales et les séances des partenaires), c’est un turn over des films trop rapide. Autant de facteurs qui font que l’association ne peut augmenter ses ressources propres, que la structure tourne avec des frais de fonctionnement très importants (le mono écran étant le type de cinéma le moins rentable). C’est aussi un lieu qui n’est pas adapté au projet : pas d’espace de convivialité ni de lieu de rencontre, pas de hall d’accueil, pas suffisamment de salles pour répartir les films, pas de salle adaptée pour les formations et pas d’accessibilité pour le public handicapé moteur.
Quelles conséquences pour une salle saturée ? C’est l’impossibilité d’augmenter le nombre de séances, c’est refuser des films, c’est refuser des spectateurs et des spectatrices (notamment sur les séances scolaires, les soirées spéciales et les séances des partenaires), c’est un turn over des films trop rapide. Autant de facteurs qui font que l’association ne peut augmenter ses ressources propres, que la structure tourne avec des frais de fonctionnement très importants (le mono écran étant le type de cinéma le moins rentable). C’est aussi un lieu qui n’est pas adapté au projet : pas d’espace de convivialité ni de lieu de rencontre, pas de hall d’accueil, pas suffisamment de salles pour répartir les films, pas de salle adaptée pour les formations et pas d’accessibilité pour le public handicapé moteur.
DEMAIN ?
Une mise aux normes d’accessibilité de notre actuelle salle lui ferait perdre un tiers de sa capacité, sans gagner en espace de convivialité, sans écran supplémentaire, sans augmentation de nos ressources propres. Il devient donc très urgent que le Cinématographe puisse être « déménagé ». Ce projet, par son rayonnement sur la ville, par son identité de programmation, par la diversité de ses partenaires et de son public, est un équipement culturel de centre ville. C’est un crève-cœur, mais l’ancienne chapelle n’est donc plus du tout adaptée : nous perdrons peut-être un cachet historique mais nous gagnerons tout ; vous, spectateurs, spectatrices et partenaires gagnerez tout.
Un nouveau Cinématographe permettra notamment une meilleure exposition des films, ou encore un accueil des publics et des partenaires enfin à la hauteur de la qualité de la programmation. Il donnera également à notre association les moyens d’assurer son avenir.
Ce constat est partagé par nos tutelles depuis les premières alertes en 2010-2011.
…Et pourtant les réponses tardent à venir et aujourd’hui, après 3 années consécutives de déficit, c’est un projet, une association et une équipe de professionnels qui sont mis en danger par cette inertie.
Les solutions pour assurer la pérennité et le développement du projet sont pourtant simples et peu onéreuses à l’échelle d’une agglomération comme celle de Nantes ; elles nécessitent cependant une volonté politique en matière de cinéma que nous ne percevons pas. Espérons-le seulement pour le moment.
Un nouveau Cinématographe permettra notamment une meilleure exposition des films, ou encore un accueil des publics et des partenaires enfin à la hauteur de la qualité de la programmation. Il donnera également à notre association les moyens d’assurer son avenir.
Ce constat est partagé par nos tutelles depuis les premières alertes en 2010-2011.
…Et pourtant les réponses tardent à venir et aujourd’hui, après 3 années consécutives de déficit, c’est un projet, une association et une équipe de professionnels qui sont mis en danger par cette inertie.
Les solutions pour assurer la pérennité et le développement du projet sont pourtant simples et peu onéreuses à l’échelle d’une agglomération comme celle de Nantes ; elles nécessitent cependant une volonté politique en matière de cinéma que nous ne percevons pas. Espérons-le seulement pour le moment.
Si le Cinématographe ne trouve pas dans les meilleurs délais les moyens de fonctionnement permettant un développement de son activité, c'est tout le projet qui est en danger. C'est tout le projet qui risque de disparaitre.
> Spectateurs, spectatrices, partenaires, professionnel-le-s et amoureux du cinéma, vous pouvez exprimer votre attachement au projet et/ou en décrire l'importance à l’adresse suivante : soutien@lecinematographe.com
Vos messages seront transmis aux collectivités concernées.
> Spectateurs, spectatrices, partenaires, professionnel-le-s et amoureux du cinéma, vous pouvez exprimer votre attachement au projet et/ou en décrire l'importance à l’adresse suivante : soutien@lecinematographe.com
Vos messages seront transmis aux collectivités concernées.