RÉTROSPECTIVE CHARLIE CHAPLIN • JUIN/JUILLET 2014
USA, 1928, 1h12, muet, Prod. United Artists
avec Charles Chaplin, Merna Kennedy, Allan Garcia, Harry Crocker, Henry Bergman
À partir de 5 ans
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Charles Chaplin, Merna Kennedy, Allan Garcia, Harry Crocker, Henry Bergman
À partir de 5 ans
NUM • VERSION RESTAURÉE
Engagé dans un cirque, Charlot devient vite l’attraction principale grâce à sa maladresse qui ravit le public. Amoureux de la fille du directeur, il ne réalise même pas qu’il est le clou du spectacle. Dans cette comédie de haute volée, Chaplin nous emmène dans un tourbillon de gags qui laissent clowns et acrobates sur le carreau.
"C’est autour de la célèbre scène où, se substituant à un funambule, Charlot évolue au-dessus de la piste, singes accrochés à son pantalon, que Chaplin a construit son film. Il y a aussi la séquence de la cage au lion… Mais comme les autres longs-métrages de Chaplin, Le Cirque n’est pas une succession de morceaux d’anthologie. Construit dramatiquement et formellement sur la figure du cercle (évidemment !), il marque la rencontre logique, un quart de siècle avant Les Feux de la rampe, entre le « petit homme » et la figure du clown. Comme si Chaplin avait voulu tracer nettement la frontière entre son personnage cinématographique et le pitre des chapiteaux. Sur la piste, lorsqu’on lui apprend les ficelles du métier, Charlot est lamentable. Il ne fait rire qu ‘en se réappropriant gags et scénario. La nostalgie qui teinte le dénouement n’a rien de mièvre : le sacrifice de Charlot est la victoire de Chaplin."
J. Ma., Télérama
"C’est autour de la célèbre scène où, se substituant à un funambule, Charlot évolue au-dessus de la piste, singes accrochés à son pantalon, que Chaplin a construit son film. Il y a aussi la séquence de la cage au lion… Mais comme les autres longs-métrages de Chaplin, Le Cirque n’est pas une succession de morceaux d’anthologie. Construit dramatiquement et formellement sur la figure du cercle (évidemment !), il marque la rencontre logique, un quart de siècle avant Les Feux de la rampe, entre le « petit homme » et la figure du clown. Comme si Chaplin avait voulu tracer nettement la frontière entre son personnage cinématographique et le pitre des chapiteaux. Sur la piste, lorsqu’on lui apprend les ficelles du métier, Charlot est lamentable. Il ne fait rire qu ‘en se réappropriant gags et scénario. La nostalgie qui teinte le dénouement n’a rien de mièvre : le sacrifice de Charlot est la victoire de Chaplin."
J. Ma., Télérama
Séances
Mardi 3 juin 19:00
Dimanche 29 juin 15:00
Mercredi 9 juillet 14:30 (+ atelier Chaplin du muet au parlant)