USA – 1928, 1h12, noir et blanc, muet
Avec Charles Chaplin, Merna Kennedy, Allan Garcia, Harry Crocker, Henry Bergman
École et Cinéma 2014/15 – 3ème trimestre – Cycle 2
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Avec Charles Chaplin, Merna Kennedy, Allan Garcia, Harry Crocker, Henry Bergman
École et Cinéma 2014/15 – 3ème trimestre – Cycle 2
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A la suite d’un quiproquo, Charlot se retrouve sur la piste d’un cirque. Ses étourderies provoquent l’hilarité du public et incitent le directeur de l’établissement à l’embaucher comme clown. Mais faire rire sur commande n’est pas une mince affaire et le petit homme se retrouve rapidement affligé de tâches subalternes. Résigné car nourri et logé, il rencontre une belle et tendre cavalière dont il tombe follement amoureux…
"C’est autour de la célèbre scène où, se substituant à un funambule, Charlot évolue au-dessus de la piste, singes accrochés à son pantalon, que Chaplin a construit son film. Il y a aussi la séquence de la cage au lion… Mais comme les autres longs-métrages de Chaplin, Le Cirque n’est pas une succession de morceaux d’anthologie. Construit dramatiquement et formellement sur la figure du cercle (évidemment !), il marque la rencontre logique, un quart de siècle avant Les Feux de la rampe, entre le « petit homme » et la figure du clown. Comme si Chaplin avait voulu tracer nettement la frontière entre son personnage cinématographique et le pitre des chapiteaux. Sur la piste, lorsqu’on lui apprend les ficelles du métier, Charlot est lamentable. Il ne fait rire qu ‘en se réappropriant gags et scénario. La nostalgie qui teinte le dénouement n’a rien de mièvre : le sacrifice de Charlot est la victoire de Chaplin."
J. Ma., Télérama
"C’est autour de la célèbre scène où, se substituant à un funambule, Charlot évolue au-dessus de la piste, singes accrochés à son pantalon, que Chaplin a construit son film. Il y a aussi la séquence de la cage au lion… Mais comme les autres longs-métrages de Chaplin, Le Cirque n’est pas une succession de morceaux d’anthologie. Construit dramatiquement et formellement sur la figure du cercle (évidemment !), il marque la rencontre logique, un quart de siècle avant Les Feux de la rampe, entre le « petit homme » et la figure du clown. Comme si Chaplin avait voulu tracer nettement la frontière entre son personnage cinématographique et le pitre des chapiteaux. Sur la piste, lorsqu’on lui apprend les ficelles du métier, Charlot est lamentable. Il ne fait rire qu ‘en se réappropriant gags et scénario. La nostalgie qui teinte le dénouement n’a rien de mièvre : le sacrifice de Charlot est la victoire de Chaplin."
J. Ma., Télérama