Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

VIDÉODROME

New-York 1997 (Escape from New-York)


de John Carpenter



VIDEODROME • OCTOBRE 2017

USA, 1981, 1h49, VOSTF
avec Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine
NUM • VERSION RESTAURÉE

New-York 1997 (Escape from New-York)
New York, 1997. Après la troisième guerre mondiale, la criminalité a augmenté de 400 %. La ville a été vidée de ses habitants et transformée en une immense prison où vivent trois millions de condamnés à mort. Snake Plissken doit retrouver et ramener à bon port le président des Etats-Unis retenu en otage dans ce cloaque. Un grand film politique, doublé d’une caricature du New-York du début des années 80.

"Je ne suis pas un cinéaste ironique. La peur est là, elle bouge, elle voyage. La brutalité aussi. (John Carpenter dans Les Cahiers du cinéma, nov 2001) Il faut prendre la profession de foi de John Carpenter au sérieux : les aventures de Snake Plissken ne sont pas un jeu ironique sur le recopiage à l'infini d'un héros immortel comme ceux des bandes dessinées, mais l'invention d'un héroïsme désenchanté, un petit manuel de survie à l'intention du cinéaste et de ses spectateurs, dans un monde déjà mort hanté par ses fantômes." Hélène Frappat

"New York 1997­ (...) reste à coup sûr l'une des plus grandes réussites du cinéma de science-fiction. Synthèse de l'amateurisme fauché façon Roger Corman et de la nouvelle vague américaine, il permet à Carpenter de laisser libre cours à son goût de la série B, sa maîtrise du Cinémascope et son inclinaison pour les personnages de solitaires anarchistes (le désormais mythique Snake Plissken, qui donna à Kurt Russell son meilleur rôle). Très inventif, le film s'articule autour de trois thèmes majeurs de la fantaisie pulp : 1) le Président des Etats-Unis a disparu, 2) New York est une jungle et 3) le héros est une bombe à retardement (des explosifs ont été placés dans les artères de Snake). Il reste aussi, en regard des méga-budgets actuels, une époustouflante leçon d'économie (on a en effet l'impression de voir beaucoup plus que ce qui est montré). Film visionnaire, mais jamais esthétisant (Carpenter s'attache aux personnages, pas aux effets spéciaux), il reste avec Phantom of the paradise l'un des rares cult-movies à avoir bien franchi l'épreuve du temps. Mention spéciale à l'extraordinaire photo du maître de l'extérieur nuit, Dean Cundey." L. Vachaud, Les Inrockuptibles.

Séance Vidéodrome • Octobre 2017

> lundi 23/10 20:30 : projection suivie d'une analyse et d'un échange proposés par Antoine Bourg

Autres séances

mercredi 18/10 18:30 - - vendredi 20/10 18:30

Bande-annonce (VO)