L'ÉCOLE DE DESIGN - 2011/2012
USA, 2000, 1h46, VOSTF
avec George Clooney, John Turturro, Tim Blake Nelson, Holly Hunter
avec George Clooney, John Turturro, Tim Blake Nelson, Holly Hunter
Reprise en séance publique du film étudié en salle par les étudiants de l’École de Design.
Dans le Mississippi, pendant la Grande Dépression, trois prisonniers enchaînés s'évadent du bagne : Ulysses Everett McGill, Delmar et Pete. Pour retrouver leur liberté et leur maison, ils entreprennent un voyage semé d'embûches et de rencontres hautes en couleur... Transposition “cartoonesque” de l’Odyssée d’Homère dans le Sud profond de l’Amérique des années 30.
« Le film est à l'aune des cadors du bluegrass entendus sur la B.O. : c'est pas forcément très neuf, mais ça swingue et ça dépote, entre morceaux de bravoure (l'évasion en train, le concert final en barbes postiches, grandiose) et running gag rigolo (la gomina de Clooney). Malgré quelques lourdeurs et longueurs, les Coen assurent le spectacle grâce à leur savoir faire technique, leur sens des dialogues comico-absurdes, leur don pour la caricature et un casting excellent qui sait animer toutes ces figurines bigger than life. Grâce à ce brillant attelage Coen/Clooney, L'Odyssée transposée dans le vieux sud devient un traité historico-politique loufoque sur une page importante de l'histoire américaine, celle de la Grande Dépression. »
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
« L'Odyssée, d'Homère, en version BD et musicale. Échos de vieux films, de vieux disques et de vieux bouquins tissent un canevas de connivences sur lequel les Coen brodent. Pieds Nickelés en pyjama de Dalton, les acteurs se prêtent à ce récital de clins d'œil, George Clooney en tête, Ulysse clownesque aux yeux roulants, moustaches à la Clark Gable. Les trois zigues font souvent l'effet de collégiens chahuteurs traversant un tableau vivant - baptême en procession ou sirènes enchanteresses. La magie de ces scènes-là tient beaucoup au « quatrième mousquetaire » du film, son personnage principal en fait : la musique. Plus qu'un fil conducteur, elle est, sous ses formes prérock (country, folk, gospel), à la fois moteur et carburant. Sans elle, O' brother ne serait qu'un nouvel artefact mêlant rigueur formaliste et joyeuse « déconnade ». Par elle passe un courant d'affection qui emporte toute réticence. »
François Gorin, Télérama
Dans le Mississippi, pendant la Grande Dépression, trois prisonniers enchaînés s'évadent du bagne : Ulysses Everett McGill, Delmar et Pete. Pour retrouver leur liberté et leur maison, ils entreprennent un voyage semé d'embûches et de rencontres hautes en couleur... Transposition “cartoonesque” de l’Odyssée d’Homère dans le Sud profond de l’Amérique des années 30.
« Le film est à l'aune des cadors du bluegrass entendus sur la B.O. : c'est pas forcément très neuf, mais ça swingue et ça dépote, entre morceaux de bravoure (l'évasion en train, le concert final en barbes postiches, grandiose) et running gag rigolo (la gomina de Clooney). Malgré quelques lourdeurs et longueurs, les Coen assurent le spectacle grâce à leur savoir faire technique, leur sens des dialogues comico-absurdes, leur don pour la caricature et un casting excellent qui sait animer toutes ces figurines bigger than life. Grâce à ce brillant attelage Coen/Clooney, L'Odyssée transposée dans le vieux sud devient un traité historico-politique loufoque sur une page importante de l'histoire américaine, celle de la Grande Dépression. »
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
« L'Odyssée, d'Homère, en version BD et musicale. Échos de vieux films, de vieux disques et de vieux bouquins tissent un canevas de connivences sur lequel les Coen brodent. Pieds Nickelés en pyjama de Dalton, les acteurs se prêtent à ce récital de clins d'œil, George Clooney en tête, Ulysse clownesque aux yeux roulants, moustaches à la Clark Gable. Les trois zigues font souvent l'effet de collégiens chahuteurs traversant un tableau vivant - baptême en procession ou sirènes enchanteresses. La magie de ces scènes-là tient beaucoup au « quatrième mousquetaire » du film, son personnage principal en fait : la musique. Plus qu'un fil conducteur, elle est, sous ses formes prérock (country, folk, gospel), à la fois moteur et carburant. Sans elle, O' brother ne serait qu'un nouvel artefact mêlant rigueur formaliste et joyeuse « déconnade ». Par elle passe un courant d'affection qui emporte toute réticence. »
François Gorin, Télérama
Séance unique
Jeudi 22 septembre 2011 à 20:30