PROGRAMMATION MARS 2008
Allemagne, 1982, 2h07, VOSTF
Avec Patrick Bauchau, Samuel Fuller, Paul Getty Jr.
Avec Patrick Bauchau, Samuel Fuller, Paul Getty Jr.
Au Portugal, dans un hôtel dévasté par une tempête, une équipe de cinéma tourne The Survivors, le remake d'un film de science-fiction des années cinquante. Mais le producteur disparaît soudain sans laisser d'argent, et le tournage doit être arrêté. La consternation fait place au désœuvrement, puis à l'attente...
« Wim Wenders a quasiment improvisé L’État des choses. Débordé par le perpétuel remontage de Hammett, le cinéaste allemand a récupéré quelques acteurs fantastiques d’un film fantastique de Raul Ruiz, Le territoire, qui se tournait au Portugal, et écrit au jour le jour cette réflexion sur la vie et le cinéma. En réponse à Francis Ford Coppola, le producteur de Hammett, Wim Wenders signe un manifeste désespéré pour un cinéma humaniste, en opposition au « système » de production américain et aux exercices de style de ses scénaristes virtuoses. Le film est construit en deux parties : l’équipe européenne du film de Munro ne peut se passer du cinéma tandis qu’à Los Angeles la vie est semblable à la fiction. Wenders réussit dans ces scènes-là le vrai film noir qu’on ne lui a pas laissé faire avec Hammett. La réflexion pleine de désarroi qu’il porte sur son art est riche et profonde, et le film, grâce à la photo d’Alekan, d’une beauté plastique absolument époustouflante. Un grand Wenders.»
Aurélien Ferenczi, Télérama
« Wim Wenders a quasiment improvisé L’État des choses. Débordé par le perpétuel remontage de Hammett, le cinéaste allemand a récupéré quelques acteurs fantastiques d’un film fantastique de Raul Ruiz, Le territoire, qui se tournait au Portugal, et écrit au jour le jour cette réflexion sur la vie et le cinéma. En réponse à Francis Ford Coppola, le producteur de Hammett, Wim Wenders signe un manifeste désespéré pour un cinéma humaniste, en opposition au « système » de production américain et aux exercices de style de ses scénaristes virtuoses. Le film est construit en deux parties : l’équipe européenne du film de Munro ne peut se passer du cinéma tandis qu’à Los Angeles la vie est semblable à la fiction. Wenders réussit dans ces scènes-là le vrai film noir qu’on ne lui a pas laissé faire avec Hammett. La réflexion pleine de désarroi qu’il porte sur son art est riche et profonde, et le film, grâce à la photo d’Alekan, d’une beauté plastique absolument époustouflante. Un grand Wenders.»
Aurélien Ferenczi, Télérama
SEANCES
Mercredi 12 mars à 20h30
Vendredi 14 mars à 18h30
Samedi 15 mars à 16h30
Dimanche 23 mars à 20h30
Lundi 24 mars à 16h
Vendredi 14 mars à 18h30
Samedi 15 mars à 16h30
Dimanche 23 mars à 20h30
Lundi 24 mars à 16h