PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2008
USA, 1947, 1h42, VOSTF
Avec Humphrey Bogart, Lauren Bacall, Bruce Bennett, Agnes Moorehead, Tom D'Andrea, Clifton Young, Douglas Kennedy, Rory Mallinson
Avec Humphrey Bogart, Lauren Bacall, Bruce Bennett, Agnes Moorehead, Tom D'Andrea, Clifton Young, Douglas Kennedy, Rory Mallinson
Vincent Parry, condamné pour le meurtre de sa femme, s'enfuit du pénitencier où il purge sa peine. Sur la route, il rencontre Irène Jansen, qui l'aide à passer un barrage de police. La jeune femme, qui a suivi le procès, est persuadée de l'innocence de Vincent. Ce dernier entreprend de rechercher le coupable, mais les preuves, une à une, vont lui échapper... Un grand Bogart où Delmer Daves utilise le procédé de la caméra subjective.
« Reconstituant une troisième fois le couple Bogart/Bacall, et filmée avec beaucoup de poésie dans un San Francisco brumeux, l'œuvre est également célèbre pour sa première partie en caméra subjective où l'on est censé voir, au moins partiellement, par les yeux de l'homme traqué ; son visage (celui de Bogart) ne sera révélé qu'une heure plus tard, après sa métamorphose. Les « regards-caméras » (tournés vers l'objectif) des personnages prennent alors un sens troublant et culpabilisant qui justifie le procédé, mieux encore que dans le film de Robert Montgomery la Dame du lac – où la caméra incarne les yeux du détective Philip Marlowe. »
Dictionnaire des films (Dir. Bernard Rapp&Jean-Claude Lamy), Editions Larousse
« Malgré un scénario abracadabrant et un happy end forcé, cette adaptation d'un roman de David Goodis est un des plus beaux films noirs. Et un des plus étranges.»
Vincent Ostria, L'Humanité
« Évasion, erreur judiciaire, justice par soi-même et crise d’identité sont au programme de ce polar foisonnant réalisé avec élégance et inventivité par Delmer Daves. Moins connu que les autres films réunissant le couple Lauren Bacall/Humphrey Bogart (Le Port de l’angoisse, Le Grand sommeil, Key Largo), Les Passagers de la nuit est pourtant bien plus qu’une curiosité à redécouvrir. (…)Surprenant jusqu’au bout, Les Passagers de la nuit évite le happy end improbable en lui préférant plutôt une issue plus subtile et romantique, s’imposant définitivement comme un film sombre où seule la promesse d’un amour et d’un ailleurs vient combler le désespoir nourri par une société gangrénée par l’injustice.»
Clément Graminiès, « Être un autre pour redevenir soi », www.critikat.com
« Reconstituant une troisième fois le couple Bogart/Bacall, et filmée avec beaucoup de poésie dans un San Francisco brumeux, l'œuvre est également célèbre pour sa première partie en caméra subjective où l'on est censé voir, au moins partiellement, par les yeux de l'homme traqué ; son visage (celui de Bogart) ne sera révélé qu'une heure plus tard, après sa métamorphose. Les « regards-caméras » (tournés vers l'objectif) des personnages prennent alors un sens troublant et culpabilisant qui justifie le procédé, mieux encore que dans le film de Robert Montgomery la Dame du lac – où la caméra incarne les yeux du détective Philip Marlowe. »
Dictionnaire des films (Dir. Bernard Rapp&Jean-Claude Lamy), Editions Larousse
« Malgré un scénario abracadabrant et un happy end forcé, cette adaptation d'un roman de David Goodis est un des plus beaux films noirs. Et un des plus étranges.»
Vincent Ostria, L'Humanité
« Évasion, erreur judiciaire, justice par soi-même et crise d’identité sont au programme de ce polar foisonnant réalisé avec élégance et inventivité par Delmer Daves. Moins connu que les autres films réunissant le couple Lauren Bacall/Humphrey Bogart (Le Port de l’angoisse, Le Grand sommeil, Key Largo), Les Passagers de la nuit est pourtant bien plus qu’une curiosité à redécouvrir. (…)Surprenant jusqu’au bout, Les Passagers de la nuit évite le happy end improbable en lui préférant plutôt une issue plus subtile et romantique, s’imposant définitivement comme un film sombre où seule la promesse d’un amour et d’un ailleurs vient combler le désespoir nourri par une société gangrénée par l’injustice.»
Clément Graminiès, « Être un autre pour redevenir soi », www.critikat.com
SEANCES
Jeudi 25 décembre à 18h30
Vendredi 26 décembre à 20h30
Dimanche 28 décembre à 18h30
Mardi 30 décembre à 20h30
Vendredi 26 décembre à 20h30
Dimanche 28 décembre à 18h30
Mardi 30 décembre à 20h30