CINÉMA AVEC LACAN • NOVEMBRE 2020 (ANNULÉ)
France, 1963, 1h57
avec Delphine Seyrig, Jean-Pierre Kérien, Nita Klein
NUM, version restaurée
avec Delphine Seyrig, Jean-Pierre Kérien, Nita Klein
NUM, version restaurée
L’Association de la Cause Freudienne propose une projection suivie d’un débat, afin de s’enseigner des trouvailles des cinéastes à travers le prisme de l’orientation lacanienne. Que nous révèle le film sur la condition humaine, le malaise dans la civilisation, le couple, le désir, l’amour, la féminité, etc. ? Autant de thèmes abordés – où se croisent cinéma et psychanalyse – qui permettront au spectateur de révéler et susciter des questions et des réflexions qui le traversent. Séances animées par une enseignante de cinéma et une psychanalyste (membre de l’École de la Cause Freudienne).
Muriel ou le temps d’un retour est le quatrième long métrage d’Alain Resnais. Ce temps du retour, c’est un effet d’après-coup d’évènements tous aussi marquants pour chacun des personnages, que le réel de la guerre, la fin ravageante d’un amour ou la torture d’une jeune fille. Chacun face à l’angoisse doit composer avec la restructuration de l’évènement traumatique et la reprise de celui-ci dans sa modalité d’être. Ce film, contemporain de la Nouvelle Vague tout autant que du Nouveau Roman, se fragmente en multiples petites touches pour raconter quinze jours de la rencontre de personnages qui resteront étrangers les uns aux autres. La reconstruction “dodécaphonique” butte sur un impossible à dire, mais réussit par contre, d’une incroyable manière, à contourner la censure, alors féroce, du pouvoir gaulliste pour taire la torture... Et Delphine Seyrig dont la voix autant neutre que musicale ne cesse de hanter magnifiquement ce film.
Muriel ou le temps d’un retour est le quatrième long métrage d’Alain Resnais. Ce temps du retour, c’est un effet d’après-coup d’évènements tous aussi marquants pour chacun des personnages, que le réel de la guerre, la fin ravageante d’un amour ou la torture d’une jeune fille. Chacun face à l’angoisse doit composer avec la restructuration de l’évènement traumatique et la reprise de celui-ci dans sa modalité d’être. Ce film, contemporain de la Nouvelle Vague tout autant que du Nouveau Roman, se fragmente en multiples petites touches pour raconter quinze jours de la rencontre de personnages qui resteront étrangers les uns aux autres. La reconstruction “dodécaphonique” butte sur un impossible à dire, mais réussit par contre, d’une incroyable manière, à contourner la censure, alors féroce, du pouvoir gaulliste pour taire la torture... Et Delphine Seyrig dont la voix autant neutre que musicale ne cesse de hanter magnifiquement ce film.
Séance unique (annulée)
- - mercredi 18/11/20 20:00