CYCLE HOLLYWOOD, L'ÂGE D'OR DES STARS • AOÛT- SEPTEMBRE 2015
USA, 1953, 1h50, VOSTF
avec Marilyn Monroe, Joseph Cotten, Jean Peters
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avec Marilyn Monroe, Joseph Cotten, Jean Peters
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Ray et Polly Cutler sont en séjour près des Chutes du Niagara. Ils font la connaissance de George et Rose Loomis, un couple au bord de la rupture. Rose annonce la disparition de son mari aux Cutler et a la désagréable surprise de reconnaître à la morgue le cadavre de son amant... Réussite majeure d’Henry Hataway, ce film noir en couleurs et aux accents hitchcockiens permit à Marilyn Monroe d’imprimer pour toujours sa sensualité à l’écran.
« « Photographiés sous tous les angles, ces deux chefs-d'œuvre de la nature, les chutes du Niagara et Marilyn, se relaient ou s'associent pour donner son rythme à l'action ! » Tel est le slogan qui accompagne le film à sa sortie, dans les années 50. Apparemment réductrice, cette devise dévoile en réalité le sens de ce film ténébreux et sibyllin. Vues comme d'assourdissants monstres carnassiers, les chutes du Niagara incarnent les forces de l'amour, dangereuses et omniprésentes. Chaque image trahit leur présence : trottoirs trempés d'écume, ciel étourdi de grondements aquatiques, cartes postales gorgées de promesses spectaculaires. Lieu de prédilection des lunes de miel, le site touristique prend vite des allures de piège mortel. A l'ombre de ce faux paradis, Henry Hathaway filme l'inéluctable déréliction du couple, dont les gestes sont placés sous le signe du mensonge. Les personnages font tous semblant. De dormir, de s'aimer, de frissonner. Chaque courbe de la silhouette de Marilyn, créature emblématique de l'artifice désirable et brutal, vient épouser ce discours pessimiste. Le film hissa l'actrice au rang de star. »
Marine Landrot, Télérama
« « Photographiés sous tous les angles, ces deux chefs-d'œuvre de la nature, les chutes du Niagara et Marilyn, se relaient ou s'associent pour donner son rythme à l'action ! » Tel est le slogan qui accompagne le film à sa sortie, dans les années 50. Apparemment réductrice, cette devise dévoile en réalité le sens de ce film ténébreux et sibyllin. Vues comme d'assourdissants monstres carnassiers, les chutes du Niagara incarnent les forces de l'amour, dangereuses et omniprésentes. Chaque image trahit leur présence : trottoirs trempés d'écume, ciel étourdi de grondements aquatiques, cartes postales gorgées de promesses spectaculaires. Lieu de prédilection des lunes de miel, le site touristique prend vite des allures de piège mortel. A l'ombre de ce faux paradis, Henry Hathaway filme l'inéluctable déréliction du couple, dont les gestes sont placés sous le signe du mensonge. Les personnages font tous semblant. De dormir, de s'aimer, de frissonner. Chaque courbe de la silhouette de Marilyn, créature emblématique de l'artifice désirable et brutal, vient épouser ce discours pessimiste. Le film hissa l'actrice au rang de star. »
Marine Landrot, Télérama
Séances
Mercredi 9/09 18:15
Lundi 14/09 18:15
Samedi 19/09 21:30
