PROGRAMMATION MAI 2008
Canada, 2006, 1h26, VOSTF, documentaire
Dans une vallée dévastée, aux allures de paysage post-apocalyptique, une population entière est payée pour détruire son propre village au nom du progrès. En cette image semble coagulée la vision d’Edward Burtynsky. Lors de ce voyage en Chine, le photographe canadien documente les effets néfastes de la pollution et de l'industrialisation sur les paysages naturels. Son œuvre s’intéresse à l’impact de l’intervention humaine sur le paysage.
Paysages manufacturés est à la fois une œuvre d’art et une réflexion sur l’industrialisation, la mutation des paysages et la condition humaine.
« De bout en bout, ce documentaire glace intelligemment le sang. Il fait un tour d’horizon des grandes zones de pollution du globe mais, c’est davantage le discours qu’il construit qui marquera les esprits. Jennifer Baichwal questionne notre conception de la nature. Alors que nous sommes dans une ère marquée par l’industrialisation, est-il encore possible de défendre un seuil de "zéro pollution" ? »
Nicolas Bauche, « Un Grenelle de l’environnement sur grand écran. Le cinéma citoyen est arrivé à maturité... », www.avoir-alire.com
« Film ayant pour sujet notre rapport à l’espace et l’art qui peut servir à l’éclaircir, Paysages manufacturés s’intéresse d’emblée à des questions d’ordre cinématographique ; des vastes prairies du western aux villes claustrophobes du film noir, le septième art s’est constamment servi du milieu pour sonder l’esprit humain, que ce soit en projetant sur les murs l’intériorité du personnage ou en transformant le territoire en allégorie des sociétés. »
Alexandre Fontaine Rousseau, « Paysages Manufacturés », www.panorama-cinema.com
« Par la seule force des images (et quelques phrases prononcées par le photographe) le film de Jennifer Baichwal pose une foule de question : sur la notion de paysages, sur la définition du beau (et du sublime), sur les idées de ”progrès” et de ”croissance” et leur terrible envers. Alors que l’heure est aux grands discours hypocrites sur l’écologie et aux injonctions bêtifiantes (éteignez vos lumières, fermez les robinets…), Paysages manufacturés fait appel à l’intelligence du spectateur, lui laissant tirer seul les conséquences de ce qu’il voit. »
« Paysages manufacturés : natures mortes », www.zerodeconduite.net, le 29 novembre 2007.
« Impeccablement cadré, le gigantisme industriel se déploie ainsi dans sa vraie dimension. Face à cette inquiétante beauté, on pense à la géométrie cauchemardesque de Notre pain quotidien, autre documentaire, qui pour parler de la mécanisation du secteur agroalimentaire, pariait également sur la perfection plastique. »
Mathilde Blottière, « Paysages manufacturés », Télérama n°3020, le 1er décembre 2007.
« Testé et approuvé par Al Gore, Paysages manufacturés ne doit pourtant pas être réduit à un manifeste qui aurait pu servir de démonstration pédagogique à notre Grenelle de l’environnement, mais un point de vue savamment réfléchi sur l’explosion visuelle provoqué par l’homme sur sa planète. »
Vincent Thabourey, « Paysages manufacturés », Positif n° 562, décembre 2007, p. 59.
« Avec la volonté d’imposer sa propre vision, la réalisatrice nous fait cependant endurer des bouffées de musique planante censément anxiogène et quelques virages du noir et blanc à la couleur d’une nécessité nébuleuse, pour ne pas dire gratuite.
Mais cette bagarre de points de vue ne parvient pas à parasiter l’essentiel : des images qui débordent du cadre et racontent des histoires terrifiantes et mélancoliques. »
Gérard Lefort, « Les damnés de notre ère », Libération, le 28 novembre 2007.
Paysages manufacturés est à la fois une œuvre d’art et une réflexion sur l’industrialisation, la mutation des paysages et la condition humaine.
« De bout en bout, ce documentaire glace intelligemment le sang. Il fait un tour d’horizon des grandes zones de pollution du globe mais, c’est davantage le discours qu’il construit qui marquera les esprits. Jennifer Baichwal questionne notre conception de la nature. Alors que nous sommes dans une ère marquée par l’industrialisation, est-il encore possible de défendre un seuil de "zéro pollution" ? »
Nicolas Bauche, « Un Grenelle de l’environnement sur grand écran. Le cinéma citoyen est arrivé à maturité... », www.avoir-alire.com
« Film ayant pour sujet notre rapport à l’espace et l’art qui peut servir à l’éclaircir, Paysages manufacturés s’intéresse d’emblée à des questions d’ordre cinématographique ; des vastes prairies du western aux villes claustrophobes du film noir, le septième art s’est constamment servi du milieu pour sonder l’esprit humain, que ce soit en projetant sur les murs l’intériorité du personnage ou en transformant le territoire en allégorie des sociétés. »
Alexandre Fontaine Rousseau, « Paysages Manufacturés », www.panorama-cinema.com
« Par la seule force des images (et quelques phrases prononcées par le photographe) le film de Jennifer Baichwal pose une foule de question : sur la notion de paysages, sur la définition du beau (et du sublime), sur les idées de ”progrès” et de ”croissance” et leur terrible envers. Alors que l’heure est aux grands discours hypocrites sur l’écologie et aux injonctions bêtifiantes (éteignez vos lumières, fermez les robinets…), Paysages manufacturés fait appel à l’intelligence du spectateur, lui laissant tirer seul les conséquences de ce qu’il voit. »
« Paysages manufacturés : natures mortes », www.zerodeconduite.net, le 29 novembre 2007.
« Impeccablement cadré, le gigantisme industriel se déploie ainsi dans sa vraie dimension. Face à cette inquiétante beauté, on pense à la géométrie cauchemardesque de Notre pain quotidien, autre documentaire, qui pour parler de la mécanisation du secteur agroalimentaire, pariait également sur la perfection plastique. »
Mathilde Blottière, « Paysages manufacturés », Télérama n°3020, le 1er décembre 2007.
« Testé et approuvé par Al Gore, Paysages manufacturés ne doit pourtant pas être réduit à un manifeste qui aurait pu servir de démonstration pédagogique à notre Grenelle de l’environnement, mais un point de vue savamment réfléchi sur l’explosion visuelle provoqué par l’homme sur sa planète. »
Vincent Thabourey, « Paysages manufacturés », Positif n° 562, décembre 2007, p. 59.
« Avec la volonté d’imposer sa propre vision, la réalisatrice nous fait cependant endurer des bouffées de musique planante censément anxiogène et quelques virages du noir et blanc à la couleur d’une nécessité nébuleuse, pour ne pas dire gratuite.
Mais cette bagarre de points de vue ne parvient pas à parasiter l’essentiel : des images qui débordent du cadre et racontent des histoires terrifiantes et mélancoliques. »
Gérard Lefort, « Les damnés de notre ère », Libération, le 28 novembre 2007.
SEANCES
Vendredi 2 mai à 22h
Mardi 6 mai à 20h30
Vendredi 9 mai à 20h
Dimanche 11 mai à 21h
Mardi 6 mai à 20h30
Vendredi 9 mai à 20h
Dimanche 11 mai à 21h