PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2010
France, 2008, 1h22
Avec Florence Thomassin, Pascal Bongard, Mathieu Almaric
Avec Florence Thomassin, Pascal Bongard, Mathieu Almaric
Une famille recomposée qui s'expose en permanence sur un site web, les personnages que l'on rencontre à travers eux, des écrans partout pour se voir et se parler...
Nos fantasmes actualisés par les moyens de communication modernes, être là en étant loin, être à 57 000 km de toi quand le tour de la terre en fait 40 000, et que je suis tout près... Des distances, générationnelles, culturelles, sexuelles, sociales... Des idées et des réalités qu'on peut tenter de rapprocher, à travers les images, aujourd'hui, pour révéler nos fractures, nos peurs, de toujours. 57000 km entre nous ou de l'influence de l'Internet sur la famille dysfonctionnelle...
« Le cinéma change avec les ordinateurs, avec Internet, avec le monde entier (c'est-à-dire les pays riches) en train de se filmer et de se raconter en deux clics de logiciel amateur. On peut se jeter des cendres sur la tête en déplorant la fin d'un genre et d'une certaine représentation de la place de l'homme dans le monde. Vitupérer l'exhibitionnisme et le déni de l'altérité. Ou bien l'on peut, comme Delphine Kreuter, 34 ans, ci-devant vidéaste et photographe, penser qu'il «vaut mieux laisser avancer» l'image et qu'à chaque mutation de l'idée de soi correspond dans l'histoire une nouvelle esthétique qui ne signe en rien la mort de l'art : juste celle des formes périmées.»
Eric Loret, Libération
« Un peu brouillon, le film cherche souvent un point d'ancrage dans un récit éclaté, aussi déséquilibré que les personnages qui le traversent. Sa dispersion ne l'empêche pourtant pas d'esquisser un drôle d'univers, pas si éloigné du nôtre. Rivé à l'écran, comme s'il s'agissait d'attraper une réalité plus belle et plus large que la sienne, chacun laisse à la machine le soin de tromper sa solitude. Avec un humour grinçant, la réalisatrice brocarde les dérives de la connexion permanente tout en multipliant les clins d'œil à cette civilisation de l'image : cadrages acrobatiques, décors flashy, mises en abyme des écrans... De quoi vous inciter à lever le doigt de la souris. »
Mathilde Blottière, Télérama
Nos fantasmes actualisés par les moyens de communication modernes, être là en étant loin, être à 57 000 km de toi quand le tour de la terre en fait 40 000, et que je suis tout près... Des distances, générationnelles, culturelles, sexuelles, sociales... Des idées et des réalités qu'on peut tenter de rapprocher, à travers les images, aujourd'hui, pour révéler nos fractures, nos peurs, de toujours. 57000 km entre nous ou de l'influence de l'Internet sur la famille dysfonctionnelle...
« Le cinéma change avec les ordinateurs, avec Internet, avec le monde entier (c'est-à-dire les pays riches) en train de se filmer et de se raconter en deux clics de logiciel amateur. On peut se jeter des cendres sur la tête en déplorant la fin d'un genre et d'une certaine représentation de la place de l'homme dans le monde. Vitupérer l'exhibitionnisme et le déni de l'altérité. Ou bien l'on peut, comme Delphine Kreuter, 34 ans, ci-devant vidéaste et photographe, penser qu'il «vaut mieux laisser avancer» l'image et qu'à chaque mutation de l'idée de soi correspond dans l'histoire une nouvelle esthétique qui ne signe en rien la mort de l'art : juste celle des formes périmées.»
Eric Loret, Libération
« Un peu brouillon, le film cherche souvent un point d'ancrage dans un récit éclaté, aussi déséquilibré que les personnages qui le traversent. Sa dispersion ne l'empêche pourtant pas d'esquisser un drôle d'univers, pas si éloigné du nôtre. Rivé à l'écran, comme s'il s'agissait d'attraper une réalité plus belle et plus large que la sienne, chacun laisse à la machine le soin de tromper sa solitude. Avec un humour grinçant, la réalisatrice brocarde les dérives de la connexion permanente tout en multipliant les clins d'œil à cette civilisation de l'image : cadrages acrobatiques, décors flashy, mises en abyme des écrans... De quoi vous inciter à lever le doigt de la souris. »
Mathilde Blottière, Télérama
Séances
SEANCE UNIQUE
lundi 6 décembre à 20h30
lundi 6 décembre à 20h30