PROGRAMMATION MAI 2005
URSS, 1966 ,2h30, VOSTF
avec Anatoli Solonitsyne, Nikolai Sergeyev, I. Lapikov, Nikolai Burlyayev
avec Anatoli Solonitsyne, Nikolai Sergeyev, I. Lapikov, Nikolai Burlyayev
Au début du XVe siècle, le moine Andreï Roublev, peintre d'icônes, participe à la réalisation des grandes fresques de l'église de Vladimir, en compagnie du Maître Théophane le Grec. Les Tartares envahissent le pays et soumettent les habitants de Vladimir à d'hallucinantes cruautés. Pour sauver une jeune fille, Roublev tue un soldat. Le spectacle de ces cruautés l'amène à une réflexion douloureuse sur le rôle de l'art et de l'artiste.
Sans être une biographie du peintre, le film est construit en huit tableaux qui évoquent la figure de ce moine, sa création artistique et la Russie au moment de l’invasion tatare.
«Je ne voulais ni d’un film historique ni d’un film biographique, mais autre chose. Cette autre chose était l’exploration du don poétique du grand peintre russe. J’avais envie d’évoquer, à travers l’exemple de Roublev, la psychologie de la création, et de sonder l’âme et la conscience sociale de l’artiste qui veut créer d’impérissables valeurs spirituelles.»
Andreï Tarkovski, extrait du Temps scellé, Éd. Cahiers du cinéma, 1989
« Le cinéaste russe a instillé la notion de risque au cœur de sa création. Il s’agit pour lui de placer dans la réalisation d’un film une responsabilité quasi pénale. Chacun devrait y jouer sa vie et Tarkovski ne supporte ni la médiocrité, ni l’indifférence. Son intransigeance tourne souvent à la certitude. Il a gardé le regard tranchant, ce regard qu’il a posé aussi bien sur le cinéma que sur l’art en général. Son jugement est sévère. Il ne sauve que quelques cinéastes, ses frères de souffrance. Mais à coup sûr, on doit pouvoir l’intégrer lui-même parmi les élus. »
Antoine de Baecque, avant-propos d’Andreï Tarkovski, Éd. Cahiers du cinéma, 1989, réédition 2002.
Sans être une biographie du peintre, le film est construit en huit tableaux qui évoquent la figure de ce moine, sa création artistique et la Russie au moment de l’invasion tatare.
«Je ne voulais ni d’un film historique ni d’un film biographique, mais autre chose. Cette autre chose était l’exploration du don poétique du grand peintre russe. J’avais envie d’évoquer, à travers l’exemple de Roublev, la psychologie de la création, et de sonder l’âme et la conscience sociale de l’artiste qui veut créer d’impérissables valeurs spirituelles.»
Andreï Tarkovski, extrait du Temps scellé, Éd. Cahiers du cinéma, 1989
« Le cinéaste russe a instillé la notion de risque au cœur de sa création. Il s’agit pour lui de placer dans la réalisation d’un film une responsabilité quasi pénale. Chacun devrait y jouer sa vie et Tarkovski ne supporte ni la médiocrité, ni l’indifférence. Son intransigeance tourne souvent à la certitude. Il a gardé le regard tranchant, ce regard qu’il a posé aussi bien sur le cinéma que sur l’art en général. Son jugement est sévère. Il ne sauve que quelques cinéastes, ses frères de souffrance. Mais à coup sûr, on doit pouvoir l’intégrer lui-même parmi les élus. »
Antoine de Baecque, avant-propos d’Andreï Tarkovski, Éd. Cahiers du cinéma, 1989, réédition 2002.
SEANCES
mercredi 18 mai à 18h30
samedi 21 mai à 20h30
lundi 23 mai à 20h
samedi 21 mai à 20h30
lundi 23 mai à 20h