PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2005
France, 1957, 1h28
avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Georges Poujouly
avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Georges Poujouly
Florence aime Julien Tavernier que son mari, Simon Carala, un homme riche et redoutable a pris dans ses affaires. Ils préméditent ensemble un crime parfait. Julien fabrique un alibi indiscutable. Il tue Simon Carala et maquille son crime en suicide. Le hasard intervient, Julien est bloqué dans l’ascenseur, le portier ayant coupé le courant. Pendant qu’il tente de s’évader, deux jeunes gens volent sa voiture et tuent deux touristes allemands. Julien est alors recherché pour ce meurtre qu’il n’a pas commis, sera-t-il condamné ?
« […] j’étais un cinglé de jazz… la musique d’Ascenseur est unique. C’est l’une des rares musiques de film qui aient été entièrement improvisées… Je passais les séquences sur lesquelles on voulait mettre la musique, et il commençait à répéter avec ses musiciens… le film en était métamorphosé… quand on a ajouté la musique, il a soudain semblé décoller. Rien à voir avec la plupart des musiques de film qui soulignent et intensifient l’émotion… c’était un contrepoint, c’était élégiaque…détaché en quelque sorte… »
Louis Malle
« En effet, jamais une musique n’a été associée à un long métrage de cette manière, jamais la légende d’un film ne s’est autant construite autour de la bande-son. Avec cette idée sous-jacente dans tous les écrits de l’époque : la force du film, son originalité, sa modernité, sont transcendées par la musique de Miles Davis et de son quintet. Ascenseur pour l’échafaud, associé à l’explosion historique de la Nouvelle Vague, avec les images très novatrices du chef opérateur Henri Decae, est donc sous l’influence du jazz. Mais il est également permis de penser que cette expérience ne fut pas sans conséquence sur l’évolution stylistique de Miles Davis. Pour la première fois, le trompettiste travaille à partir de quelques fragments mélodiques pour explorer l’espace sonore. »
Gilles Mouëllic, Jazz et Cinéma, Ed. Cahiers du cinéma, 2000
« […] j’étais un cinglé de jazz… la musique d’Ascenseur est unique. C’est l’une des rares musiques de film qui aient été entièrement improvisées… Je passais les séquences sur lesquelles on voulait mettre la musique, et il commençait à répéter avec ses musiciens… le film en était métamorphosé… quand on a ajouté la musique, il a soudain semblé décoller. Rien à voir avec la plupart des musiques de film qui soulignent et intensifient l’émotion… c’était un contrepoint, c’était élégiaque…détaché en quelque sorte… »
Louis Malle
« En effet, jamais une musique n’a été associée à un long métrage de cette manière, jamais la légende d’un film ne s’est autant construite autour de la bande-son. Avec cette idée sous-jacente dans tous les écrits de l’époque : la force du film, son originalité, sa modernité, sont transcendées par la musique de Miles Davis et de son quintet. Ascenseur pour l’échafaud, associé à l’explosion historique de la Nouvelle Vague, avec les images très novatrices du chef opérateur Henri Decae, est donc sous l’influence du jazz. Mais il est également permis de penser que cette expérience ne fut pas sans conséquence sur l’évolution stylistique de Miles Davis. Pour la première fois, le trompettiste travaille à partir de quelques fragments mélodiques pour explorer l’espace sonore. »
Gilles Mouëllic, Jazz et Cinéma, Ed. Cahiers du cinéma, 2000
SEANCES
vendredi 1 juillet à 22h00
samedi 2 juillet à 20h00
dimanche 3 juillet à 18h30
mercredi 6 juillet à 21h00
samedi 2 juillet à 20h00
dimanche 3 juillet à 18h30
mercredi 6 juillet à 21h00