CINÉMA MAROCAIN CONTEMPORAIN • MARS 2019
Maroc, France, Belgique, 2000, 1h40, VOSTF
avec Mounïm Kbab, Mustapha Hansali, Hicham Moussoune
35 mm
avec Mounïm Kbab, Mustapha Hansali, Hicham Moussoune
35 mm
Ali, Kwita, Omar et Boubker sont des enfants des rues de Casablanca. Au-delà des problèmes quotidiens de survie, une amitié indéfectible les lie. Ali veut devenir marin... Cette émouvante épopée fait se confronter l’âpreté du réel à l’émerveillement d’un univers poétique évoquant Vigo et de Sica. Né en 1969, Nabil Ayouch réalise son premier court métrage en 1992. En 1997 sort Mektoub, son premier long. Suivent Ali Zaoua, Une minute de soleil en moins (2003), Whatever Lola Wants (2007), My Land (2011), Les Chevaux de Dieu (2012), Much Loved (2015) et Razzia (2017), dans lesquels il scrute les inégalités de son pays et d’au-delà avec une acuité quasi documentaire, mais aussi avec humanité et générosité.
"À partir d'une enquête sur le terrain qui a duré deux ans, le réalisateur brosse, au-delà de la fiction, un portrait sensible et sans pittoresque de ces olvidados marocains. Les lieux où ils rôdent, ceux où ils s'incrustent, leurs rites brutaux, leurs jeux dangereux, leur langage aussi déglingué que leur dégaine : tout renvoie à un monde authentique. (...) C'est leur monde. Il n'y a pas à s'apitoyer, suggère Nabil Ayouch, qui se tient à la bonne distance. (...) À chaque plan, on pense aux prodiges qu'il a fallu déployer pour tamiser une telle énergie brute, la canaliser vers l'expression la plus juste, sans l'entamer." Jean-Claude Loiseau, Télérama (mars 2001)
"À partir d'une enquête sur le terrain qui a duré deux ans, le réalisateur brosse, au-delà de la fiction, un portrait sensible et sans pittoresque de ces olvidados marocains. Les lieux où ils rôdent, ceux où ils s'incrustent, leurs rites brutaux, leurs jeux dangereux, leur langage aussi déglingué que leur dégaine : tout renvoie à un monde authentique. (...) C'est leur monde. Il n'y a pas à s'apitoyer, suggère Nabil Ayouch, qui se tient à la bonne distance. (...) À chaque plan, on pense aux prodiges qu'il a fallu déployer pour tamiser une telle énergie brute, la canaliser vers l'expression la plus juste, sans l'entamer." Jean-Claude Loiseau, Télérama (mars 2001)
Séances • Mars 2019
- - mercredi 6/03 16:30 - - samedi 16/03 18:30 - - jeudi 21/03 18:30