CYCLE HOLLYWOOD, L'ÂGE D'OR DES STARS • AOÛT- SEPTEMBRE 2015
USA, 1939, 3h53, VOSTF
avec Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard, Olivia de Havilland
avec Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard, Olivia de Havilland
Scarlett O'Hara est la fille gâtée du riche propriétaire de la plantation de coton Tara, en Géorgie, dont la famille se retrouve ruinée par la guerre civile. Durant la période de reconstruction, Scarlett retrouve Rhett Butler, un ami de la famille. Autant en emporte le vent est le film, à l’époque, le plus coûteux de l’histoire du cinéma mais qui sera aussi, grâce à son succès planétaire, le film le plus rentable de tous les temps. Si l’adaptation cinématographique a du changer quelques éléments par rapport au livre, le film reste très fidèle à l’oeuvre de Margaret Mitchell, surtout dans les caractères des personnages de Rhett et Scarlett. Quel plaisir donc de regarder cette grande épopée romanesque et superbement interprétée par Clark Gable et Vivien Leigh ! Rien que pour ce couple mythique du cinéma, ce film n’a pas fini de faire rêver…
"Le gros livre de Margaret Mitchell ne cachait pas ses sympathies pour le Sud. Le Rhett Butler du livre était le portrait craché de Clark Gable : aucun problème, donc. Pour Scarlett, après avoir fait tourner des bouts d'essai à toutes les grandes comédiennes de l'époque (de Katharine Hepburn à Paulette Goddard, la mieux placée), Selznick, le producteur, choisit, alors que le tournage avait commencé (on tournait l'incendie d'Atlanta), une Anglaise semi-inconnue, Vivien Leigh.
Les metteurs en scène, eux, valsèrent. Victor Fleming signa finalement le film après l'abandon ou le renvoi de George Cukor et de Sam Wood. Autant en emporte le vent fut une réussite commerciale sans précédent et continue d'avoir ses fans éperdus. Leigh et Gable sont parfaits, c'est vrai : impossible d'oublier Scarlett, ruinée, se faisant une robe avec les rideaux de Tara, sa chère propriété. Ni Rhett, lassé des caprices de sa bien-aimée, qui lui lance : « Frankly, my dear, I don't give a damn ! » (traduction : « Franchement, ma chère, j'en ai rien à cirer ! »). Pierre Murat, Télérama
"Le gros livre de Margaret Mitchell ne cachait pas ses sympathies pour le Sud. Le Rhett Butler du livre était le portrait craché de Clark Gable : aucun problème, donc. Pour Scarlett, après avoir fait tourner des bouts d'essai à toutes les grandes comédiennes de l'époque (de Katharine Hepburn à Paulette Goddard, la mieux placée), Selznick, le producteur, choisit, alors que le tournage avait commencé (on tournait l'incendie d'Atlanta), une Anglaise semi-inconnue, Vivien Leigh.
Les metteurs en scène, eux, valsèrent. Victor Fleming signa finalement le film après l'abandon ou le renvoi de George Cukor et de Sam Wood. Autant en emporte le vent fut une réussite commerciale sans précédent et continue d'avoir ses fans éperdus. Leigh et Gable sont parfaits, c'est vrai : impossible d'oublier Scarlett, ruinée, se faisant une robe avec les rideaux de Tara, sa chère propriété. Ni Rhett, lassé des caprices de sa bien-aimée, qui lui lance : « Frankly, my dear, I don't give a damn ! » (traduction : « Franchement, ma chère, j'en ai rien à cirer ! »). Pierre Murat, Télérama
Séances
Mercredi 26/08 16:30
Dimanche 30/08 20:00