PROGRAMMATION JANVIER 2010
France, 1967, 1h40
Avec Catherine Deneuve, Jean Sorel, Michel Piccoli, Geneviève Page, Pierre Clémenti, Françoise Fabian
Avec Catherine Deneuve, Jean Sorel, Michel Piccoli, Geneviève Page, Pierre Clémenti, Françoise Fabian
S'ennuyant auprès de son mari, Séverine se prostitue dans une maison close, sous le nom de "Belle de jour". Lorsqu'elle découvre qu'un ami de son mari fréquente l'endroit, elle décide de tout arrêter...
« On en pleurerait de rage : alors que Sternberg a trouvé très tôt sa Dietrich, Buñuel dut attendre son 66e anniversaire pour trouver sa Deneuve. Contrairement à ce que le titre pourrait laisser croire, Séverine, l'héroïne, est plus lunaire que solaire. Elle ne s'anime que désirée, voire souillée, battue, humiliée par les hommes. Une sorte de symbole du statut de l'actrice, en tout cas de programme pour l'actrice-Deneuve qui saura dès lors être celle qui reflète les regards plus qu'elle ne les attire. Passant du rigide tailleur Saint Laurent à la complicité canaille avec les clients de l'hôtel de passe, Séverine incarne la transgression et se perd dans l'univers surréel créé par Buñuel. Le grand film d'un grand cinéaste pour la plus grande des actrices. »
Olivier Nicklaus, Les Inrockuptibles
« C'est donc tragique, Belle de jour. Mais, aussi bien, hilarant. Traversé par des courants contraires : la morale d'un roman de 1929 (signé Kessel) et le Paris à la page des années 60, très Vadim ; un bordel digne de l'avant-guerre et les robes Saint Laurent de l'héroïne ; le surréalisme de Buñuel et le prosaïsme des débuts de la libération sexuelle ; les fantasmes et la réalité. Inaltérable en vertu de ce merveilleux syncrétisme, Belle de jour cumule des trésors de cinéma trouble, au pouvoir d'évocation intact : la beauté renversante de Deneuve, la chaussette trouée de Pierre Clémenti contre sa cheville virginale... Ou encore cette réponse de Séverine à la femme de ménage compatissante qui spécule sur la dureté du métier de putain : « Qu'est-ce que tu en sais ? ». »
Louis Guichard, Télérama
« On en pleurerait de rage : alors que Sternberg a trouvé très tôt sa Dietrich, Buñuel dut attendre son 66e anniversaire pour trouver sa Deneuve. Contrairement à ce que le titre pourrait laisser croire, Séverine, l'héroïne, est plus lunaire que solaire. Elle ne s'anime que désirée, voire souillée, battue, humiliée par les hommes. Une sorte de symbole du statut de l'actrice, en tout cas de programme pour l'actrice-Deneuve qui saura dès lors être celle qui reflète les regards plus qu'elle ne les attire. Passant du rigide tailleur Saint Laurent à la complicité canaille avec les clients de l'hôtel de passe, Séverine incarne la transgression et se perd dans l'univers surréel créé par Buñuel. Le grand film d'un grand cinéaste pour la plus grande des actrices. »
Olivier Nicklaus, Les Inrockuptibles
« C'est donc tragique, Belle de jour. Mais, aussi bien, hilarant. Traversé par des courants contraires : la morale d'un roman de 1929 (signé Kessel) et le Paris à la page des années 60, très Vadim ; un bordel digne de l'avant-guerre et les robes Saint Laurent de l'héroïne ; le surréalisme de Buñuel et le prosaïsme des débuts de la libération sexuelle ; les fantasmes et la réalité. Inaltérable en vertu de ce merveilleux syncrétisme, Belle de jour cumule des trésors de cinéma trouble, au pouvoir d'évocation intact : la beauté renversante de Deneuve, la chaussette trouée de Pierre Clémenti contre sa cheville virginale... Ou encore cette réponse de Séverine à la femme de ménage compatissante qui spécule sur la dureté du métier de putain : « Qu'est-ce que tu en sais ? ». »
Louis Guichard, Télérama
SEANCES
Vendredi 22 janvier à 21h
Samedi 23 janvier à 15h
Lundi 25 janvier à 20h30
Samedi 23 janvier à 15h
Lundi 25 janvier à 20h30