PROGRAMMATION OCTOBRE 2009
France, 2007, 1h30, documentaire
Dans la cour d’une maison, un tribunal a été installé.Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu'ils jugent responsables du drame qui secoue l'Afrique.Entre plaidoiries et témoignages, la vie continue dans la cour.Chaka semble indifférent à cette volonté inédite de l'Afrique de réclamer ses droits..
« Ce film à nul autre pareil est un cri de colère implacable, sans pitié, un chant de douleur à la fois militant et poétique pour un continent et contre l’injustice, qui laisse sans voix. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
« Dans ce procès à charge, les avocats de la défense font plutôt pâle figure. Difficile d'éviter le manichéisme sur un tel sujet. Mais le geste de Sissako est à rapprocher de la fable, politique et poétique. L'essentiel est d'offrir une tribune populaire où chacun dit ce qu'il a sur le coeur, selon sa manière, sa langue à lui, instruite ou non. Ce tribunal à ciel ouvert a beau être de fortune, il délivre la parole comme nulle part ailleurs.
C'est dans cette cour-là que le cinéaste a grandi, où l'histoire personnelle et l'histoire collective se rejoignent. Sissako y revient pour refaire le monde en conviant à la fois des gens du coin et de vrais avocats. Les réquisitoires des magistrats qui stigmatisent le bradage des services publics sont éloquents. Qu'importe le verdict, les choses ont été dites. Une avocate fière a pu, par exemple, balayer le cliché d'un continent indigent en affirmant que « l'Afrique est victime de ses richesses ». Un avocat a réclamé à la Banque mondiale « des travaux d'intérêt général à perpé tuité ». Dont acte. »
Jacques Morice, Télérama
« Ce film à nul autre pareil est un cri de colère implacable, sans pitié, un chant de douleur à la fois militant et poétique pour un continent et contre l’injustice, qui laisse sans voix. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
« Dans ce procès à charge, les avocats de la défense font plutôt pâle figure. Difficile d'éviter le manichéisme sur un tel sujet. Mais le geste de Sissako est à rapprocher de la fable, politique et poétique. L'essentiel est d'offrir une tribune populaire où chacun dit ce qu'il a sur le coeur, selon sa manière, sa langue à lui, instruite ou non. Ce tribunal à ciel ouvert a beau être de fortune, il délivre la parole comme nulle part ailleurs.
C'est dans cette cour-là que le cinéaste a grandi, où l'histoire personnelle et l'histoire collective se rejoignent. Sissako y revient pour refaire le monde en conviant à la fois des gens du coin et de vrais avocats. Les réquisitoires des magistrats qui stigmatisent le bradage des services publics sont éloquents. Qu'importe le verdict, les choses ont été dites. Une avocate fière a pu, par exemple, balayer le cliché d'un continent indigent en affirmant que « l'Afrique est victime de ses richesses ». Un avocat a réclamé à la Banque mondiale « des travaux d'intérêt général à perpé tuité ». Dont acte. »
Jacques Morice, Télérama
SEANCES
Mercredi 7 octobre à 20h30
Vendredi 9 octobre à 18h30
Lundi 12 octobre à 20h45
INÉDIT À NANTES
MERCREDI 7 OCTOBRE • 20:30 : SÉANCE SUIVIE D'UNE DISCUSSION AVEC LAURENT DEVISME, CHERCHEUR AU LAUA (laboratoire Langages, Actions Urbaines, Altérités de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Nantes)
Vendredi 9 octobre à 18h30
Lundi 12 octobre à 20h45
INÉDIT À NANTES
MERCREDI 7 OCTOBRE • 20:30 : SÉANCE SUIVIE D'UNE DISCUSSION AVEC LAURENT DEVISME, CHERCHEUR AU LAUA (laboratoire Langages, Actions Urbaines, Altérités de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Nantes)