LOI DU GENRE • OCTOBRE 2014
Japon, 1972, 1h23, VOSTF
avec Tomisaburo Wakayama, Masahiro Tomikawa, Akihiro Tomikawa
avec Tomisaburo Wakayama, Masahiro Tomikawa, Akihiro Tomikawa
Japon féodal, ère Edo : Ittô Ogami est le bourreau officiel du Shôgun. Cette fonction, convoitée par tous les maîtres d'armes de la cour, consiste à décapiter les suzerains vassaux condamnés, pour rébellion, au hara-kiri. Elle procure le privilège d'arborer le blason du Shôgun, d'être admis à ses audiences personnelles., Retsudô Yagyû, maître d'armes assoiffé de pouvoir, compte bien récupérer pour son compte ce poste prestigieux... Un jour, Ogami est accusé à tort par Retsudô de comploter contre le Shôgun. Déchu de ses titres, condamné à se faire hara-kiri, il choisit de fuir avec son fils. Conscient que cette affaire, si elle s'ébruitait, porterait atteinte à la légitimité de son pouvoir, le Shôgun ordonne secrètement à Retsudô, à son clan de redoutables ninjas d'éliminer au plus vite Ittô Ogami. Devenu tueur à gages sous le nom du Loup à l'enfant, l'ancien bourreau du Shôgun n'a plus qu'une raison de vivre : se venger de Retsudô, prouver son innocence...
Condamné à se reconvertir dans les téléfilms après la faillite de la Daiei (1971) où il avait fait toute sa carrière, Kenji Misumi revient vite au cinéma grâce au producteur Shintarô Katsu qui lui confie la réalisation de Baby Cart. Plus motivé que jamais, Misumi offre une mise en scène décomplexée (pressentie dans Le Shôgun de l'ombre), parée d'une esthétique de la violence qu'appelait de ses vœux Katsu alias Monsieur Zatoïchi. La saga Baby Cart signe le paroxysme, la fin du chambara (film de genre japonais ayant pour fond un Japon féodal, qui met en scène des combats de sabre efficacement chorégraphiés). Ultra culte au Japon, Baby Cart continuera son épopée, aussi bien à la télévision que dans une seconde génération de films dans les années 80, mais aucun n'égalera jamais le même souffle épique des six premiers volets cinématographiques, réalisés entre 1972 et 1974.
Condamné à se reconvertir dans les téléfilms après la faillite de la Daiei (1971) où il avait fait toute sa carrière, Kenji Misumi revient vite au cinéma grâce au producteur Shintarô Katsu qui lui confie la réalisation de Baby Cart. Plus motivé que jamais, Misumi offre une mise en scène décomplexée (pressentie dans Le Shôgun de l'ombre), parée d'une esthétique de la violence qu'appelait de ses vœux Katsu alias Monsieur Zatoïchi. La saga Baby Cart signe le paroxysme, la fin du chambara (film de genre japonais ayant pour fond un Japon féodal, qui met en scène des combats de sabre efficacement chorégraphiés). Ultra culte au Japon, Baby Cart continuera son épopée, aussi bien à la télévision que dans une seconde génération de films dans les années 80, mais aucun n'égalera jamais le même souffle épique des six premiers volets cinématographiques, réalisés entre 1972 et 1974.
Séances
Mercredi 22/10 18:30
Vendredi 24/10 18:30
Samedi 1/11 21:00