RÉTROSPECTIVE STANLEY KUBRICK • FÉVRIER 2012
GB-USA, 1975, 3h07, VOSTF
avec Ryan O’Neal, Marisa Berenson, Patrick Magee, Hardy Krüger
RÉÉDITION
avec Ryan O’Neal, Marisa Berenson, Patrick Magee, Hardy Krüger
RÉÉDITION
Inspiré du roman Les Mémoires de Barry Lyndon (1844), le film relate le parcours du soldat irlandais Redmond Barry lors de la guerre de Sept Ans : son mariage avec la riche Lady Lyndon puis sa tentative de couronner son ascension dans la société par un titre aristocratique.
Pour Barry Lyndon, Stanley Kubrick a utilisé les matériaux réunis pour son projet sur Napoléon. Le tournage est précédé par de méticuleuses recherches qui lui permettent de représenter le XVIIIe siècle aussi fidèlement que possible. Les scènes d’intérieur éclairées à la bougie – sans autre éclairage – nécessitent des innovations technologiques qui font sensation à l’époque. Il en résulte un paradoxe caractéristique chez Kubrick. L’authenticité maximale se transforme en une distance émotionnelle et temporelle. Pour Martin Scorsese "C’est un film terrifiant parce que toute cette beauté éclairée aux chandelles n’est qu’un voile derrière lequel se cache la pire cruauté".
"Visuellement somptueux, Barry Lyndon offre, par son mode de narration et sa mise en scène, l'antithèse du cinéma académique. Kubrick y radicalise l'utilisation de la voix off, qui annonce les scènes importantes du film, supprimant ainsi toute tentation émotionnelle.(...) Barry Lyndon est un faux film décoratif, tout aussi désespérément lucide au sujet des vanités humaines et des servitudes sociales qu'Orange mécanique ou Shining."
Olivier Père, Les Inrockuptibles
Pour Barry Lyndon, Stanley Kubrick a utilisé les matériaux réunis pour son projet sur Napoléon. Le tournage est précédé par de méticuleuses recherches qui lui permettent de représenter le XVIIIe siècle aussi fidèlement que possible. Les scènes d’intérieur éclairées à la bougie – sans autre éclairage – nécessitent des innovations technologiques qui font sensation à l’époque. Il en résulte un paradoxe caractéristique chez Kubrick. L’authenticité maximale se transforme en une distance émotionnelle et temporelle. Pour Martin Scorsese "C’est un film terrifiant parce que toute cette beauté éclairée aux chandelles n’est qu’un voile derrière lequel se cache la pire cruauté".
"Visuellement somptueux, Barry Lyndon offre, par son mode de narration et sa mise en scène, l'antithèse du cinéma académique. Kubrick y radicalise l'utilisation de la voix off, qui annonce les scènes importantes du film, supprimant ainsi toute tentation émotionnelle.(...) Barry Lyndon est un faux film décoratif, tout aussi désespérément lucide au sujet des vanités humaines et des servitudes sociales qu'Orange mécanique ou Shining."
Olivier Père, Les Inrockuptibles
Séances
Vendredi 17 février 2012 à 20:30
Mardi 21 février 2012 à 21:00
Vendredi 24 février 2012 à 21:00
Mardi 21 février 2012 à 21:00
Vendredi 24 février 2012 à 21:00