de Joel et Ethan Coen
USA, 1991, 1h56, VOSTF
avec John Turturro, John Goodman, Judy Davis, John Mahoney
USA, 1991, 1h56, VOSTF
avec John Turturro, John Goodman, Judy Davis, John Mahoney
New York, 1941. Barton Fink, jeune dramaturge, rencontre le succès grâce à un roman populaire. Hollywood s'intéresse à lui et Wallace Beery le charge d'écrire des scénarios sur le monde des lutteurs. Fink va alors découvrir les mystères d'Hollywood, l'angoisse de la page blanche et un étrange voisin qui lui révélera quelques secrets sur l'art de l'existence... Palme d’or en 1991, Barton Fink est une peinture impitoyable aussi bien du système hollywoodien que des intellectuels impuissants.
"Palme d'or de Cannes 1991, cette farce littéraire, qui fait suite à Miller's Crossing, a propulsé les frères Coen au rang de cinéastes majeurs. Même s'ils arborent de façon un peu clinquante leur collection de signes intello-rigolo et leur virtuosité d'auteurs, ils démontrent un sacré talent dans l'alliance de l'angoisse et de l'absurdité. Y a-t-il pire cauchemar pour un écrivain coincé et torturé tel que Barton Fink (John Turturro, parfait) que de devoir rendre un scénario sur... le catch ? La tête pensante sèche, le nabab s'impatiente, et le flip grandit à vue d'œil, et surtout d'oreille, organe et trou noir décisif ici. C'est une peinture à la fois précise et impitoyable du Hollywood des années 40, et un délire macabre fondé sur la paranoïa, la peur d'être englouti (y compris sexuellement !). On ne sort guère de l'hôtel rococo et décrépi aux murs suintants, labyrinthe marron et sans fond qui semble doué de facultés humaines. Rien n'est rassurant, pas même Charlie (génial John Goodman), qui suscite presque plus de sympathie que le pontifiant et sans doute puceau Barton. Ce voisin de chambre est-il aussi bonne poire qu'il en a l'air ? Est-il ange gardien ou démon ? La réponse viendra dans l'incendie final, apocalyptique en diable. Moralité ricaneuse : Hollywood, c'est l'enfer volontaire."
Jacques Morice, Télérama
"Parfaits représentants du grand retour à Hollywood amorcé dans les années 80 - et exacerbé dans les années 90 -, les Coen racontent ici leur désarroi face à un corpus écrasant. Cernés par les fantômes du passé, obligés d'affronter les ectoplasmes du présent, ils cherchent et trouvent ici la voie étroite entre la mélancolie inopérante et le retour à la terre promise des seventies. Ils veulent encore rentrer dans le tableau, mais à condition d'en repousser le cadre jusqu'à ce que la brise fasse voltiger les cheveux de la fille vue de dos. Barton Fink est un aveu qui devient victoire."
Frédéric Bonnaud, Les Inrockuptibles
"Palme d'or de Cannes 1991, cette farce littéraire, qui fait suite à Miller's Crossing, a propulsé les frères Coen au rang de cinéastes majeurs. Même s'ils arborent de façon un peu clinquante leur collection de signes intello-rigolo et leur virtuosité d'auteurs, ils démontrent un sacré talent dans l'alliance de l'angoisse et de l'absurdité. Y a-t-il pire cauchemar pour un écrivain coincé et torturé tel que Barton Fink (John Turturro, parfait) que de devoir rendre un scénario sur... le catch ? La tête pensante sèche, le nabab s'impatiente, et le flip grandit à vue d'œil, et surtout d'oreille, organe et trou noir décisif ici. C'est une peinture à la fois précise et impitoyable du Hollywood des années 40, et un délire macabre fondé sur la paranoïa, la peur d'être englouti (y compris sexuellement !). On ne sort guère de l'hôtel rococo et décrépi aux murs suintants, labyrinthe marron et sans fond qui semble doué de facultés humaines. Rien n'est rassurant, pas même Charlie (génial John Goodman), qui suscite presque plus de sympathie que le pontifiant et sans doute puceau Barton. Ce voisin de chambre est-il aussi bonne poire qu'il en a l'air ? Est-il ange gardien ou démon ? La réponse viendra dans l'incendie final, apocalyptique en diable. Moralité ricaneuse : Hollywood, c'est l'enfer volontaire."
Jacques Morice, Télérama
"Parfaits représentants du grand retour à Hollywood amorcé dans les années 80 - et exacerbé dans les années 90 -, les Coen racontent ici leur désarroi face à un corpus écrasant. Cernés par les fantômes du passé, obligés d'affronter les ectoplasmes du présent, ils cherchent et trouvent ici la voie étroite entre la mélancolie inopérante et le retour à la terre promise des seventies. Ils veulent encore rentrer dans le tableau, mais à condition d'en repousser le cadre jusqu'à ce que la brise fasse voltiger les cheveux de la fille vue de dos. Barton Fink est un aveu qui devient victoire."
Frédéric Bonnaud, Les Inrockuptibles
Séances
BOUGUENAIS • Cinéma Le Beaulieu
26, rue de Beaulieu
MERCREDI 16 AVRIL • 20H
CAMPBON • Cinéma Victoria
17, avenue des Sports
MARDI 15 AVRIL • 20H30
SAINT HERBLAIN • Cinéma Lutétia
18, rue des calvaires
DIMANCHE 6 AVRIL • 18H
STE MARIE SUR MER • Cinéma Saint Joseph
14, rue Notre Dame
LUNDI 14 AVRIL • 21H
26, rue de Beaulieu
MERCREDI 16 AVRIL • 20H
CAMPBON • Cinéma Victoria
17, avenue des Sports
MARDI 15 AVRIL • 20H30
SAINT HERBLAIN • Cinéma Lutétia
18, rue des calvaires
DIMANCHE 6 AVRIL • 18H
STE MARIE SUR MER • Cinéma Saint Joseph
14, rue Notre Dame
LUNDI 14 AVRIL • 21H