CINÉMA D'HIER ET D'AUJOURD'HUI • MARS 2013
France-Canada, 2012, 1h12, documentaire
SORTIE NATIONALE
SORTIE NATIONALE
En plein hiver québécois, un zoo et des animaux sauvages tels que lamas, bisons, zébus, girafes, poneys, singes, autruches, ratons laveurs et autres tigres. Scrutant l'horizon ou paissant paisiblement, ces animaux à la fois familiers et étranges établissent un rapport avec nous à travers l'objectif d'une caméra fixée sur eux. Dans ce zoo, les abris renferment aussi des êtres humains. Des surveillants qui surveillent les enclos, des soigneurs qui soignent les blessés et des nettoyeurs qui nettoient les cages aux murs de béton. C'est cette cohabitation entre hommes et animaux que Bestiaire nous invite à observer, une exploration poétique et silencieuse au rythme des saisons.
"Ce n'est bien sûr pas une fiction. Si c'était un documentaire, il y aurait un "sujet". Si on voulait utiliser le terme "d'essai", il y aurait un côté polémique ou partisan selon la définition qu'en fait la littérature. Le cinéma a souvent utilisé le terme "objet" pour ce genre de proposition. Je ne sais pas et tant mieux si la proposition a quelque chose d'insaisissable et bien sûr de poétique. J'ai commencé avec une envie très naïve d'explorer des énergies et d'observer les relations ou peut-être les rendez-vous manqués entre humains et animaux. Au final, la proposition est entre la contemplation et quelque chose d'autre de plus obscur, que j'espère trouver avec le public et les discussions qui suivront les présentations du film."
Denis Côté
"Clownesques dans les vidéos gags qui pullulent sur YouTube, divas dans les documentaires millimétrés du National Geographic, peluches vivantes à adopter sur les chaînes animalières, aventuriers humanisés dans les dessins animés Disney.... A rebours de ces représentations dont nous avons pris l'habitude, Denis Côté a voulu, avec Bestiaire, montrer les animaux pour ce qu'ils sont : le résultat est fascinant."
Noémie Luciani, Le Monde
"L’originale et mystérieuse beauté du film réside dans sa manière de laisser libre cours au surgissement poétique d’imaginaires variés que déclenchent les simples mouvements de ces animaux. De faire d’un zoo le plus bel écrin du cinéma.”
Romain Blondeau, Les Inrockuptibles
“Le cinéaste aime révéler l'invisible en sortant le spectateur de sa "zone de confort". Il a l'art de filmer une sortie au zoo ou l'empaillage d'un colvert avec une étrangeté presque surréaliste."
Mathilde Blottière, Télérama
"Ovni documentaire sans parole entre élégie zoologique et fantastique clinique. Bestiaire s’affirme plus qu’aucun autre comme un film qui "se laisse regarder". Résister ainsi à l’univocité du sens et s’offrir à tous les mirages de l’imaginaire n’est pas la moindre des faveurs qu’une œuvre puisse concéder à son spectateur."
Julien Gester, Libération
“Le film interroge le regard que l’on porte sur les animaux. A l’exact opposé du documentaire animalier, échappant au regard scientifique autant qu’à l’anthropomorphisme, Bestiaire offre une plongée contemplative sur l’animalité. Le film saisit par sa force visuelle et sonore."
Céline Gailleurd, Les Cahiers du Cinéma
"Ce n'est bien sûr pas une fiction. Si c'était un documentaire, il y aurait un "sujet". Si on voulait utiliser le terme "d'essai", il y aurait un côté polémique ou partisan selon la définition qu'en fait la littérature. Le cinéma a souvent utilisé le terme "objet" pour ce genre de proposition. Je ne sais pas et tant mieux si la proposition a quelque chose d'insaisissable et bien sûr de poétique. J'ai commencé avec une envie très naïve d'explorer des énergies et d'observer les relations ou peut-être les rendez-vous manqués entre humains et animaux. Au final, la proposition est entre la contemplation et quelque chose d'autre de plus obscur, que j'espère trouver avec le public et les discussions qui suivront les présentations du film."
Denis Côté
"Clownesques dans les vidéos gags qui pullulent sur YouTube, divas dans les documentaires millimétrés du National Geographic, peluches vivantes à adopter sur les chaînes animalières, aventuriers humanisés dans les dessins animés Disney.... A rebours de ces représentations dont nous avons pris l'habitude, Denis Côté a voulu, avec Bestiaire, montrer les animaux pour ce qu'ils sont : le résultat est fascinant."
Noémie Luciani, Le Monde
"L’originale et mystérieuse beauté du film réside dans sa manière de laisser libre cours au surgissement poétique d’imaginaires variés que déclenchent les simples mouvements de ces animaux. De faire d’un zoo le plus bel écrin du cinéma.”
Romain Blondeau, Les Inrockuptibles
“Le cinéaste aime révéler l'invisible en sortant le spectateur de sa "zone de confort". Il a l'art de filmer une sortie au zoo ou l'empaillage d'un colvert avec une étrangeté presque surréaliste."
Mathilde Blottière, Télérama
"Ovni documentaire sans parole entre élégie zoologique et fantastique clinique. Bestiaire s’affirme plus qu’aucun autre comme un film qui "se laisse regarder". Résister ainsi à l’univocité du sens et s’offrir à tous les mirages de l’imaginaire n’est pas la moindre des faveurs qu’une œuvre puisse concéder à son spectateur."
Julien Gester, Libération
“Le film interroge le regard que l’on porte sur les animaux. A l’exact opposé du documentaire animalier, échappant au regard scientifique autant qu’à l’anthropomorphisme, Bestiaire offre une plongée contemplative sur l’animalité. Le film saisit par sa force visuelle et sonore."
Céline Gailleurd, Les Cahiers du Cinéma
Séances
Mercredi 6 mars 2013 à 18:30
Dimanche 10 mars 2013 à 21:00
Mardi 12 mars 2013 à 20:30
Lundi 18 mars 2013 à 18:30
Dimanche 10 mars 2013 à 21:00
Mardi 12 mars 2013 à 20:30
Lundi 18 mars 2013 à 18:30