Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

CYCLES ET RÉTROSPECTIVES

Bonjour Tristesse


de Otto Preminger



CINÉMA D’HIER ET D’AUJOURD’HUI • MARS - AVRIL 2012

USA, 1958, 1h34, VOSTF
avec Jean Seberg, Walter Chiari, Mylène Demongeot, Martita Hunt, Deborah Kerr
RÉÉDITION

Bonjour Tristesse
Cécile, 18 ans, vit à Paris avec son père Raymond, riche et séduisant veuf quadragénaire, qui ne lui impose aucune contrainte, même pas celle de ses études. À l’exemple de son père, la vie de Cécile n'est qu'une succession de sorties en boîtes avec flirts successifs. C’est parce que quelque chose s’est brisé en elle durant leurs dernières vacances sur la Côte d’Azur. Depuis, Cécile connaît la tristesse et elle se souvient…


"Bonjour tristesse (1958) ressort sur les écrans français grâce à l’heureuse initiative du distributeur Flash Pictures. Signé Otto Preminger, c’est un chef-d’œuvre méconnu du cinéma américain, et un titre un peu à part dans la filmographie d’un de nos cinéastes de chevet. Comme le souligne Jacques Lourcelles dans son "Dictionnaire des films" (collection Bouquins, éditions Robert Laffont), Bonjour tristesse est à cheval entre les deux périodes de la carrière de Preminger, les films noirs hollywoodiens, centrés sur des études psychologiques – et souvent féminines – très subtiles, et les grandes fresques internationales sur des sujets historiques ou politiques. Bonjour tristesse est le seul film de Preminger qui utilise la forme de ces dernières (Cinémascope et Technicolor) pour raconter une histoire infiniment intime, dénuée de spectaculaire, autour d’une relation père fille et des émois amoureux d’une jeune adolescente de la bourgeoisie française, d’après le célèbre premier roman de Françoise Sagan. Modèle d’adaptation, le film est fidèle à l’esprit, sinon à la lettre du livre, mais réussit à lui donner une forme plus cinématographique, grâce au génie de la mise en scène de Preminger. Bonjour tristesse est raconté en flash-back, et les images de Paris en noir et blanc du début contrastent avec les couleurs rayonnantes de la Méditerranée, dans les souvenirs de la jeune Cécile, vieillie prématurément par les événements décrits par le film."
Olivier Père, directeur artistique du festival du film de Locarno

Séances

Mercredi 4 avril 2012 à 18:30
Samedi 7 avril 2012 à 15:00
Dimanche 8 avril 2012 à 21:00
Lundi 9 avril 2012 à 18:30