CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • DÉCEMBRE 2016
France, 2016, 1h15, documentaire
SORTIE NATIONALE
SORTIE NATIONALE
Brûle la mer se tient au croisement paradoxal entre l’énergie vive d’une révolution en cours, l’élan d’un départ vers l’Europe, et, la violence d’un accueil refusé. Le film guète ce qui constitue la trame sensible d’une existence à un moment de rupture. Ce qu’il y a d’infime, de plus commun, loin de l’exotisme, mais hanté par le rêve, comme un appel. Il ne s’agit pas d’un documentaire sur l’émigration ou la révolution, c’est un essai sur la liberté ou plutôt de liberté : une tentative d’évasion réelle et fictive auquel la fabrication d’un film participe, prenant part de ce processus d’émancipation : brûle la mer, les frontières, les lois, les papiers… Qu’est-ce que rompre avec sa vie passée, quitter son pays, sa famille où prévalent encore vaille que vaille des liens très forts de solidarité, d’entraide et un attachement ancestral à la terre, pour rejoindre le monde mythifié et dominé par les rapports capitalistes. Qu’est-ce que : Vivre sa vie ?
"Comme un contrechamp aux images télévisées, Brûle la mer parle de ces tunisiens (au total, près de 25000) qui, une fois tombé le régime de Ben Ali, ont pris la mer pour venir en France. Il en parle depuis l'expérience intime de Maki et de quelques autres. Car Nathalie Nambot et Maki Berchache se sont rencontrés à Paris lors de l'expulsion de Tunisiens qui avait squatté un bâtiment de la mairie dans le 19e en 2011. Fidélité dans la lutte, fidélité dans l'amitié, ils ont décidé de faire un film ensemble. un film libre, éclaté dans sa forme. Un poème en prose qui, plutôt que de montrer les images de la révolution tunisienne, montre une mer déchaînée au ralenti avec en off la voix de Maki «La révolution, c'est comme si on n'avait pas parlé depuis vingt-trois ans et qu'on se mettait tous à parler en même temps.»" Nicolas Azalbert, Les Cahiers du Cinéma
"Comme un contrechamp aux images télévisées, Brûle la mer parle de ces tunisiens (au total, près de 25000) qui, une fois tombé le régime de Ben Ali, ont pris la mer pour venir en France. Il en parle depuis l'expérience intime de Maki et de quelques autres. Car Nathalie Nambot et Maki Berchache se sont rencontrés à Paris lors de l'expulsion de Tunisiens qui avait squatté un bâtiment de la mairie dans le 19e en 2011. Fidélité dans la lutte, fidélité dans l'amitié, ils ont décidé de faire un film ensemble. un film libre, éclaté dans sa forme. Un poème en prose qui, plutôt que de montrer les images de la révolution tunisienne, montre une mer déchaînée au ralenti avec en off la voix de Maki «La révolution, c'est comme si on n'avait pas parlé depuis vingt-trois ans et qu'on se mettait tous à parler en même temps.»" Nicolas Azalbert, Les Cahiers du Cinéma
Séances
lundi 12/12 18:30 - - vendredi 16/12 20:30 - - samedi 17/12 19:00
dimanche 18/12 18:45 - - lundi 19/12 20:45
dimanche 18/12 18:45 - - lundi 19/12 20:45