MAHAMAT-SALEH HAROUN • NOVEMBRE 2013
France-Tchad, 1998, 1h26, VOSTF
avec Mahamat-Saleh Haroun, Garba Issa, Aïcha Yelena
avec Mahamat-Saleh Haroun, Garba Issa, Aïcha Yelena
Le décès de sa mère conduit le cinéaste Mahamat-Saleh Haroun à retourner au Tchad, dont il s’est éloigné, et à en constater l’état de dévastation du fait de la guerre. À l'occasion des repérages qu'il effectue pour un tournage en préparation, Haroun filme un territoire exsangue, dont le cinéma a été chassé par le conflit : salles de projections détruites, absence de toute structure de production… Premier long métrage de Mahamat-Saleh Haroun et de l’Histoire du cinéma tchadien, Bye-bye Africa est porté par une réflexion sur le statut de cinéaste, sur la création, et sur la nécessité de l’art comme outil de résistance.
"Pèlerinage sur la tombe de la mère et dans les temples en ruine du cinéma, rencontre d'un gamin qui se fabrique une caméra avec des boîtes de conserve, retrouvailles avec une actrice rejetée par les siens à cause du rôle de jeune femme atteinte du sida qu'elle a joué. Tout cela vient nourrir la réflexion mélancolique du cinéaste, qui possède sur le bout des doigts l'art de la digression, du mouvement de la vie."
Isabelle Fajardo, Télérama
"Pèlerinage sur la tombe de la mère et dans les temples en ruine du cinéma, rencontre d'un gamin qui se fabrique une caméra avec des boîtes de conserve, retrouvailles avec une actrice rejetée par les siens à cause du rôle de jeune femme atteinte du sida qu'elle a joué. Tout cela vient nourrir la réflexion mélancolique du cinéaste, qui possède sur le bout des doigts l'art de la digression, du mouvement de la vie."
Isabelle Fajardo, Télérama
Séance unique
Vendredi 15 novembre 2013 •20h30• séance suivie d'une rencontre avec Mahamat-Saleh Haroun animée par Répliques.