PROGRAMMATION JANVIER 2010
France, 1977, 1h45
Avec Fernando Rey, Carole Bouquet, Angelo Molina
Avec Fernando Rey, Carole Bouquet, Angelo Molina
Dans un train, un bourgeois d’une cinquantaine d’années raconte à un magistrat, à un nain et à une bourgeoise un peu coincée son amour pour Conchita, son ancienne femme de chambre...
« Derrière ce titre sublime, l'un des plus beaux de l'histoire du cinéma, se cache la troisième adaptation du roman de Pierre Louÿs, La Femme et le pantin, après Sternberg en 1935 avec Marlene Dietrich, et Duvivier en 1958 avec Brigitte Bardot. Pour son dernier film, alors qu'il frôle les 80 ans, Buñuel se montre plus fidèle que jamais à l'esthétique surréaliste de ses débuts en dédoublant le personnage de Conchita : d'un côté Carole Bouquet froide et distante, de l'autre Angela Molina passionnée et sensuelle. Entre les deux, Fernando Rey incarne avec pudeur les angoisses crépusculaires de l'auteur. »
Vincent Ostria, Les Inrockuptibles
« C'est le dernier film de Luis Buñuel, alors âgé de 77 ans, sourd et fatigué. Déçu par la performance de Maria Schneider, initialement prévue pour jouer Conchita, le cinéaste la fait remplacer par deux autres. Une idée aussi cocasse qu'étourdissante : choisir deux visages (doublés par la même voix) pour interpréter les deux facettes d'une même femme, mi-ange mi-démon. Ce double archétype féminin hante toute l'oeuvre de Buñuel, où les créatures perfides côtoient les vierges effarouchées.
Happés par le vertige de l'inassouvi et surtout rongés par l'atroce sensation de déjà-vu, les êtres patinent sur place. Sur fond de terrorisme armé, qui n'est que la négation de l'individu et du droit à l'amour, ils courent après l'impossible. Pourtant, leur chemin est parsemé de signes préventifs. Comment accepter une demande en mariage en regardant un majordome ramasser une souris coincée dans un piège ? Cynique et drôle, Luis Buñuel constelle son film de détails absurdes hérités du surréalisme. Il songea même à baptiser son film « Le Barbier de Séville », pour le plaisir de voir le spectateur s'embusquer sur une fausse piste. »
Marine Landrot, Télérama
« Derrière ce titre sublime, l'un des plus beaux de l'histoire du cinéma, se cache la troisième adaptation du roman de Pierre Louÿs, La Femme et le pantin, après Sternberg en 1935 avec Marlene Dietrich, et Duvivier en 1958 avec Brigitte Bardot. Pour son dernier film, alors qu'il frôle les 80 ans, Buñuel se montre plus fidèle que jamais à l'esthétique surréaliste de ses débuts en dédoublant le personnage de Conchita : d'un côté Carole Bouquet froide et distante, de l'autre Angela Molina passionnée et sensuelle. Entre les deux, Fernando Rey incarne avec pudeur les angoisses crépusculaires de l'auteur. »
Vincent Ostria, Les Inrockuptibles
« C'est le dernier film de Luis Buñuel, alors âgé de 77 ans, sourd et fatigué. Déçu par la performance de Maria Schneider, initialement prévue pour jouer Conchita, le cinéaste la fait remplacer par deux autres. Une idée aussi cocasse qu'étourdissante : choisir deux visages (doublés par la même voix) pour interpréter les deux facettes d'une même femme, mi-ange mi-démon. Ce double archétype féminin hante toute l'oeuvre de Buñuel, où les créatures perfides côtoient les vierges effarouchées.
Happés par le vertige de l'inassouvi et surtout rongés par l'atroce sensation de déjà-vu, les êtres patinent sur place. Sur fond de terrorisme armé, qui n'est que la négation de l'individu et du droit à l'amour, ils courent après l'impossible. Pourtant, leur chemin est parsemé de signes préventifs. Comment accepter une demande en mariage en regardant un majordome ramasser une souris coincée dans un piège ? Cynique et drôle, Luis Buñuel constelle son film de détails absurdes hérités du surréalisme. Il songea même à baptiser son film « Le Barbier de Séville », pour le plaisir de voir le spectateur s'embusquer sur une fausse piste. »
Marine Landrot, Télérama
SEANCES
Vendredi 8 janvier à 21h
Samedi 9 janvier à 15h
Dimanche 10 janvier à 16h30
Lundi 11 janvier à 18h30
Samedi 9 janvier à 15h
Dimanche 10 janvier à 16h30
Lundi 11 janvier à 18h30