PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2009
USA, 1949, 1h43, VOSTF
Avec Jeanne Cain, Linda Darnell, Ann Sothern, Kirk Douglas, Paul Douglas
RÉÉDITION
Avec Jeanne Cain, Linda Darnell, Ann Sothern, Kirk Douglas, Paul Douglas
RÉÉDITION
Trois amies, dans le bateau qui les mène en pique-nique, reçoivent la lettre d’une quatrième, leur annonçant qu’elle a fugué avec le mari de l’une d’entre elles... Mais lequel ? Chacune, au cours d’un flash-back, vas’interroger sur les aléas de sa vie conjugale... Satire de la vie provinciale et fine étude psychologique racontée en trois flash-backs aux tonalités différentes.
« Premier grand succès public de Joseph L. Mankiewicz, ce film est un jubilant jeu de piste dans la mémoire de trois femmes obsédées par la reconnaissance sociale. Addie Ross, la voleuse de mari, dont on n'entend que la voix, a passé son temps à parsemer la vie des braves épouses d'indices de sa présence : ici un disque, là une robe ou une photographie. Tout l'amusement du spectateur consiste à ramasser ces petits cailloux blancs pour mesurer cet atroce travail de sape et avancer vaillamment dans une intrigue pleine de suspense. Véritables joyaux de morgue et de vivacité, les flash-back qui retracent le passé du trio de « victimes » pourraient être découpés en trois courts métrages, impeccables et totalement indépendants.
Mankiewicz commence sur un ton très nostalgique, puis sa plume se fait glaçante et ironique. Enfin, le cinéaste devient subitement tendre et raconte l'audacieuse passion d'une jolie femme pour un vieux colosse bougon. Chaînes conjugales n'est pas un banal film à sketchs : c'est un savant pamphlet contre la société américaine, que Mankiewicz clôt par une pirouette qui laisse pantois. »
Marine Landrot, Télérama
« Premier grand succès public de Joseph L. Mankiewicz, ce film est un jubilant jeu de piste dans la mémoire de trois femmes obsédées par la reconnaissance sociale. Addie Ross, la voleuse de mari, dont on n'entend que la voix, a passé son temps à parsemer la vie des braves épouses d'indices de sa présence : ici un disque, là une robe ou une photographie. Tout l'amusement du spectateur consiste à ramasser ces petits cailloux blancs pour mesurer cet atroce travail de sape et avancer vaillamment dans une intrigue pleine de suspense. Véritables joyaux de morgue et de vivacité, les flash-back qui retracent le passé du trio de « victimes » pourraient être découpés en trois courts métrages, impeccables et totalement indépendants.
Mankiewicz commence sur un ton très nostalgique, puis sa plume se fait glaçante et ironique. Enfin, le cinéaste devient subitement tendre et raconte l'audacieuse passion d'une jolie femme pour un vieux colosse bougon. Chaînes conjugales n'est pas un banal film à sketchs : c'est un savant pamphlet contre la société américaine, que Mankiewicz clôt par une pirouette qui laisse pantois. »
Marine Landrot, Télérama
SEANCES
Mercredi 16 décembre à 21h
Samedi 19 décembre à 15h
Lundi 21 décembre à 21h
Samedi 19 décembre à 15h
Lundi 21 décembre à 21h