PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2005
France, 1988, 10 min
avec Chet Baker
avec Chet Baker
Filmé le 25 novembre 1987 dans un studio d’enregistrement parisien, le « Clap’s studio », Chet Baker interprète « I’am a fool to want you »
BIG BEN / BEN WEBSTER IN EUROPE
de Johan van der Keuken
Pays Bas, 1966, 34 min, VOSTF
avec Ben Webster
Pays Bas, 1966, 34 min, VOSTF
avec Ben Webster
La personnalité et le talent de Ben Webster, saxophoniste américain installé à Amsterdam. Légende vivante du jazz et du blues, homme violent, doux, généreux et angoissé. Le film saisi la face cachée de ce musicien qui devait disparaître 6 ans après.
NEW YORK EYE AND EAR CONTROL
de Michael Snow
USA, 1964, 32 min
USA, 1964, 32 min
Un classique du cinéma expérimental, tourné en plein âge d'or du free jazz avec une bande sonore historique où l'on retrouve Don Cherry, John Tchicai, Albert Ayler, Roswell Rudd, Gary Peacock, Sonny Murray et Snow lui-même au piano.
"L¹une des plus grandes réalisations des années 60. Mike Snow pose en postulat un oeil qui regarde fixement des surfaces avec tant d¹intensité... L¹image elle-même semble trembler, finalement cède sous la pression. Un début trompeur - silencieux : une forme blanche plate et horizontale, épousant finement la silhouette d¹une femme marchant... Images plus humaines, faisant l¹amour - une épopée humaine encore aujourd¹hui gouvernée par (the after image) de la "Femme Marchant". Comme vu dans aucun autre film à ce jour, son alternance d¹images douces et granuleuses nous emmène vers l¹an 2000 ; capturant non pas des évènements, des objets, mais enregistrant encore et encore un ³placement² de conscience - le sujet fondamental du futur. L¹énergie humaine dans le film... "
Richard Foreman, New York Film Co-op
Canadian Filmmakers Distribution Center Catalog
"En 1964, Snow acheva New York Eye and Ear Control (34 minutes, noir et blanc, sonore)."Sonore" est le mot. Une formation de free-jazz qui semble dirigée par le grand saxophoniste Albert Ayler (dont Snow était un admirateur de longue date) produit sur la bande-son un rugissement hallucinant, en total décalage avec le déroulement relativement paisible et majestueux des images en grisaille."
Max Knowles, Michael Snow : une filmographie, Trafic n°32, Hiver 1999.
"L¹une des plus grandes réalisations des années 60. Mike Snow pose en postulat un oeil qui regarde fixement des surfaces avec tant d¹intensité... L¹image elle-même semble trembler, finalement cède sous la pression. Un début trompeur - silencieux : une forme blanche plate et horizontale, épousant finement la silhouette d¹une femme marchant... Images plus humaines, faisant l¹amour - une épopée humaine encore aujourd¹hui gouvernée par (the after image) de la "Femme Marchant". Comme vu dans aucun autre film à ce jour, son alternance d¹images douces et granuleuses nous emmène vers l¹an 2000 ; capturant non pas des évènements, des objets, mais enregistrant encore et encore un ³placement² de conscience - le sujet fondamental du futur. L¹énergie humaine dans le film... "
Richard Foreman, New York Film Co-op
Canadian Filmmakers Distribution Center Catalog
"En 1964, Snow acheva New York Eye and Ear Control (34 minutes, noir et blanc, sonore)."Sonore" est le mot. Une formation de free-jazz qui semble dirigée par le grand saxophoniste Albert Ayler (dont Snow était un admirateur de longue date) produit sur la bande-son un rugissement hallucinant, en total décalage avec le déroulement relativement paisible et majestueux des images en grisaille."
Max Knowles, Michael Snow : une filmographie, Trafic n°32, Hiver 1999.
SEANCE
jeudi 30 juin à 21h