PROGRAMMATION JANVIER 2009
LE BONHEUR (SCHASTYE)
de Alexander Medvedkine
Russie, 1934, 1h03
Avec Pyotr Zinovyev, Mikhail Gipsi, Yelena Yegorova
Russie, 1934, 1h03
Avec Pyotr Zinovyev, Mikhail Gipsi, Yelena Yegorova
Ce chef-d'œuvre du cinéma soviétique raconte la recherche du bonheur d'un paysan naïf qui finit par le trouver après bien des vicissitudes en rejoignant un kolkhoze.
Le Bonheur, le dernier film muet du cinéma soviétique, est donc une farce tragico-burlesque, qu'Eisenstein comparaît aux films de Charlie Chaplin : « Je viens de voir la comédie de Medvedkine, Le bonheur, et, comme on dit, je ne peux pas garder le silence. Car aujourd'hui, j'ai vu comment rit un Bolchevik ! (...) Je dois exprimer mon ravissement devant ce qu'apporte Medvedkine : dans son propos, dans ce qu'il révèle d'intelligence, dans son choix des moments merveilleux... Chez Chaplin, le gag est individualiste. Chez Medvedkine, il est socialiste.».
Le Bonheur, le dernier film muet du cinéma soviétique, est donc une farce tragico-burlesque, qu'Eisenstein comparaît aux films de Charlie Chaplin : « Je viens de voir la comédie de Medvedkine, Le bonheur, et, comme on dit, je ne peux pas garder le silence. Car aujourd'hui, j'ai vu comment rit un Bolchevik ! (...) Je dois exprimer mon ravissement devant ce qu'apporte Medvedkine : dans son propos, dans ce qu'il révèle d'intelligence, dans son choix des moments merveilleux... Chez Chaplin, le gag est individualiste. Chez Medvedkine, il est socialiste.».
LES MUSICIENS
Vincent Boisseau : clarinette, clarinette basse, composition
Eric Groleau : batterie
Matthias Mahler : trombone
Julien Padovani : orgue Hammond
Cette nouvelle partition musicale du Bonheur est construite sur le principe de la commedia dell' Arte, avec des rendez-vous d'écriture situés aux endroits charnières du récit,et des moments d'improvisations structurés sur
des instrumentations et des intentions précises. La musique de V. Boisseau ne fait pas qu'accompagner l'image comme une simple musique de film, elle lui permet d’en donner une autre lecture, plus personnelle.
Eric Groleau : batterie
Matthias Mahler : trombone
Julien Padovani : orgue Hammond
Cette nouvelle partition musicale du Bonheur est construite sur le principe de la commedia dell' Arte, avec des rendez-vous d'écriture situés aux endroits charnières du récit,et des moments d'improvisations structurés sur
des instrumentations et des intentions précises. La musique de V. Boisseau ne fait pas qu'accompagner l'image comme une simple musique de film, elle lui permet d’en donner une autre lecture, plus personnelle.
À PROPOS DU FILM
« Alexandre Medvedkine a su mêler le pamphlet et la comédie, le discours politique et la farce, les détails quotidiens très concrets et une certaine imagerie d'Épinal russe qui puise dans la tradition des arts populaires. Les personnages ont beau être stylisés, il y a dans le caractère de chacun d'eux quelque chose de très authentique. La force des images, l'art du plan, le sens du rythme et des situations de Medvedkine achèvent de faire du Bonheur l'un des films les plus singuliers de l'histoire du cinéma.»
Arte
« (…) C’est une forme d’humour totalement originale. L’humour de quelqu’un sortant de la paysannerie russe mais qui est aussi un poète exceptionnel, un conteur absolument inclassable et irrécupérable par une forme de cinéma déjà établie ". Là se trouve l’innovation. »
Frédéric Jourdan, L’Humanité
Arte
« (…) C’est une forme d’humour totalement originale. L’humour de quelqu’un sortant de la paysannerie russe mais qui est aussi un poète exceptionnel, un conteur absolument inclassable et irrécupérable par une forme de cinéma déjà établie ". Là se trouve l’innovation. »
Frédéric Jourdan, L’Humanité
SEANCE UNIQUE
Jeudi 29 janvier à 20h30
TARIFS CINÉ-CONCERT :
5 & 6,50 EUROS
TARIFS CINÉ-CONCERT :
5 & 6,50 EUROS