PROGRAMMATION AVRIL 2007
Japon, 1946, 1h13, VOSTF
Avec Minosuke Bandô, Kinuyo Tanaka, Kôtarô Bandô, Hiroko Kawasaki, Toshiko Iizuka, Kyôko Kusajima, Eiko Ohara
Avec Minosuke Bandô, Kinuyo Tanaka, Kôtarô Bandô, Hiroko Kawasaki, Toshiko Iizuka, Kyôko Kusajima, Eiko Ohara
Au 18e siècle, Kitagawa Utamaro, peintre reconnu, entretient avec ses différents modèles féminins des rapports ambigus, dans un tourbillon passionnel qui va bientôt le dépasser. Une ode tragique et poétique à la beauté de la femme et à l’obsession créatrice.
« D’une structure complexe et dense, ce film aux personnages multiples est l’un des plus complets de Mizoguchi. La figure légendaire d’Utamaro lui donne l’occasion de se livrer à une sorte d’autoportrait indirect, passionné et sincère. Un film d’une richesse foisonnante, indispensable à la connaissance du credo intime de son auteur. (…) Pour Utamaro comme pour Mizoguchi, la beauté de la femme représente à la fois le contenu ultime de l'œuvre et la plus ardente stimulation à créer. La femme est au terme et à l'origine de l'œuvre. L'obsession de la femme, l'obsession de la beauté idéale et celle de la création se confondent pour l'artiste et c'est justement le caractère polyvalent de cette obsession – elle n'est jamais uniquement sexuelle ou sentimentale ou esthétique – qui sauve l'artiste de la tragédie où basculent souvent ses modèles et leurs partenaires. »
Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma
« D’une structure complexe et dense, ce film aux personnages multiples est l’un des plus complets de Mizoguchi. La figure légendaire d’Utamaro lui donne l’occasion de se livrer à une sorte d’autoportrait indirect, passionné et sincère. Un film d’une richesse foisonnante, indispensable à la connaissance du credo intime de son auteur. (…) Pour Utamaro comme pour Mizoguchi, la beauté de la femme représente à la fois le contenu ultime de l'œuvre et la plus ardente stimulation à créer. La femme est au terme et à l'origine de l'œuvre. L'obsession de la femme, l'obsession de la beauté idéale et celle de la création se confondent pour l'artiste et c'est justement le caractère polyvalent de cette obsession – elle n'est jamais uniquement sexuelle ou sentimentale ou esthétique – qui sauve l'artiste de la tragédie où basculent souvent ses modèles et leurs partenaires. »
Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma
SEANCES
mercredi 11 avril à 18h30
jeudi 12 avril à 20h30
vendredi 13 avril à 18h30
samedi 14 avril à 20h30
jeudi 12 avril à 20h30
vendredi 13 avril à 18h30
samedi 14 avril à 20h30