PROGRAMMATION MARS 2008
France, 1962, 1h30
Avec Corinne Marchand, Antoine Bourseiller, Dominique Davray
Avec Corinne Marchand, Antoine Bourseiller, Dominique Davray
La journée de Cléo, chanteuse de petit renom, hantée par la crainte d'avoir un cancer et attendant le résultat d'analyses médicales…
« J’ai cherché à faire un documentaire subjectif sur une femme et ceux qui l’entourent… Conditionné par un sentiment aussi violent que la peur de la mort. J’ai utilisé un temps et une géographie réels pour mettre en évidence la subjectivité du temps mental et l’importance intermittente des lieux. Je me suis astreinte à un réalisme total. Aucune contradiction de temps, aucune ellipse. Je n’ai rien voulu escamoter. C’est une forme de cinéma vérité »
Agnès Varda
« Dans Cléo de 5 à 7, Agnès Varda révèle l’invisible : le temps qui passe. Cléo, jeune femme chanteuse un peu star, attend avec angoisse les résultats d’un examen médical. Cancer ou pas, elle sera fixée à 7 heures. Il est encore 5 heures et la petite fille s’efforce de sourire à ce Paris familier qu ‘elle traverse en temps quasi réel, l’angoisse au ventre. En la suivant dans la rue, à pied, d’un taxi à la plate-forme d’un autobus, Varda promène sa caméra dans un Paris qu’aucun documentaire ne saurait mieux nous montrer. Le Paris des cafés grands comme des halls de gare où les petites vieilles de Baudelaire croisent des jeunes bientôt yé-yé, les pavés inégaux, les ateliers d’artistes à Montparnasse, le Paris des bonimenteurs au coin des rues. Cléo-Varda se promène et regarde avec intensité ce monde familier qui finira, elle en est soudain consciente, par disparaître, comme elle. Ce film est encore plus bouleversant 46 ans après : ce Paris-là a disparu. »
Luc Arbona, Les Inrockuptibles
« J’ai cherché à faire un documentaire subjectif sur une femme et ceux qui l’entourent… Conditionné par un sentiment aussi violent que la peur de la mort. J’ai utilisé un temps et une géographie réels pour mettre en évidence la subjectivité du temps mental et l’importance intermittente des lieux. Je me suis astreinte à un réalisme total. Aucune contradiction de temps, aucune ellipse. Je n’ai rien voulu escamoter. C’est une forme de cinéma vérité »
Agnès Varda
« Dans Cléo de 5 à 7, Agnès Varda révèle l’invisible : le temps qui passe. Cléo, jeune femme chanteuse un peu star, attend avec angoisse les résultats d’un examen médical. Cancer ou pas, elle sera fixée à 7 heures. Il est encore 5 heures et la petite fille s’efforce de sourire à ce Paris familier qu ‘elle traverse en temps quasi réel, l’angoisse au ventre. En la suivant dans la rue, à pied, d’un taxi à la plate-forme d’un autobus, Varda promène sa caméra dans un Paris qu’aucun documentaire ne saurait mieux nous montrer. Le Paris des cafés grands comme des halls de gare où les petites vieilles de Baudelaire croisent des jeunes bientôt yé-yé, les pavés inégaux, les ateliers d’artistes à Montparnasse, le Paris des bonimenteurs au coin des rues. Cléo-Varda se promène et regarde avec intensité ce monde familier qui finira, elle en est soudain consciente, par disparaître, comme elle. Ce film est encore plus bouleversant 46 ans après : ce Paris-là a disparu. »
Luc Arbona, Les Inrockuptibles
SEANCES
Jeudi 13 mars à 18h30
Vendredi 14 mars à 21h
Samedi 15 mars à 21h
Dimanche 16 mars à 16h30
Jeudi 20 mars à 18h30
Vendredi 14 mars à 21h
Samedi 15 mars à 21h
Dimanche 16 mars à 16h30
Jeudi 20 mars à 18h30