PROGRAMMATION OCTOBRE 2004
USA, 1974, 1h55, VOSTF
avec Gene Hackman, John Cazale, Frederick Forrest, Cindy Williams, Harrison Ford, Robert Duvall
avec Gene Hackman, John Cazale, Frederick Forrest, Cindy Williams, Harrison Ford, Robert Duvall
Spécialiste de la prise de son clandestine, Harry Caul espionne un jeune couple pour le compte d’un mystérieux M. C. lorsqu’il croit s’apercevoir que les jeunes gens courent un danger mortel. Il essaie désespérément de comprendre ce qui les menace et traverse une crise de conscience lorsque ses bandes sont volées. Il se rend à l’hôtel où le crime devrait avoir lieu, mais il a mal interprété ses enregistrements. Il est pris au piège.
« Une époque où Coppola avait de l’ambition et un sacré talent. Presque antonionien, en fait, par les idées sinon par le style, Conversation Secrète est une réflexion passionnante sur l’apparence (comme l’est Blow up) et les pièges qu’elle recèle. Et aussi – nous sommes en plein Watergate – une plongée inquiétante dans la paranoïa d’un individu et d’une nation. Paradoxalement, le côté désuet des écoutes dont se sert Gene Hackman pour espionner ses contemporains rend plus effrayant et dérisoire sa froideur, qui masque mal ses troubles et ses névroses. L’étonnante musique de David Shire crée constamment une angoisse diffuse. »
Pierre Murat (Télérama)
« Deux ans après le triomphe du Parrain, Coppola a gagné le droit de faire un film personnel. Dans Conversation Secrète, il réussit à conjuguer hypersensibilité, cauchemar paranoïaque et élégance. Pas de pyrotechnie ravageuse, ni de grimaces : juste une bande-son incroyablement complexe et quelques cadrages inquiétants. Francis Ford Coppola : Je me suis permis des fantaisies de style. J’ai utilisé une caméra très statique, comme une caméra de surveillance, qui ne suit jamais tout à fait le protagoniste. Il sort du cadre et c’est seulement au bout d’un moment que la caméra part à sa recherche ; sans insister, mais en donnant néanmoins l’impression d’une indiscrétion commise à l’égard de cet homme. Si l’impression d’être indiscrets colle autant à ces recadrages, c’est aussi que Gene Hackman a réussi à faire de son personnage un paumé majuscule. Et que Coppola l’a parfaitement rendu sur l’écran. Ce qui fait que, bien au-delà du témoignage d’une époque marquée par l’affaire du Watergate, Conversation Secrète est un chef d’oeuvre du cinéma américain. »
Edouard Waintrop (Le Monde)
« Une époque où Coppola avait de l’ambition et un sacré talent. Presque antonionien, en fait, par les idées sinon par le style, Conversation Secrète est une réflexion passionnante sur l’apparence (comme l’est Blow up) et les pièges qu’elle recèle. Et aussi – nous sommes en plein Watergate – une plongée inquiétante dans la paranoïa d’un individu et d’une nation. Paradoxalement, le côté désuet des écoutes dont se sert Gene Hackman pour espionner ses contemporains rend plus effrayant et dérisoire sa froideur, qui masque mal ses troubles et ses névroses. L’étonnante musique de David Shire crée constamment une angoisse diffuse. »
Pierre Murat (Télérama)
« Deux ans après le triomphe du Parrain, Coppola a gagné le droit de faire un film personnel. Dans Conversation Secrète, il réussit à conjuguer hypersensibilité, cauchemar paranoïaque et élégance. Pas de pyrotechnie ravageuse, ni de grimaces : juste une bande-son incroyablement complexe et quelques cadrages inquiétants. Francis Ford Coppola : Je me suis permis des fantaisies de style. J’ai utilisé une caméra très statique, comme une caméra de surveillance, qui ne suit jamais tout à fait le protagoniste. Il sort du cadre et c’est seulement au bout d’un moment que la caméra part à sa recherche ; sans insister, mais en donnant néanmoins l’impression d’une indiscrétion commise à l’égard de cet homme. Si l’impression d’être indiscrets colle autant à ces recadrages, c’est aussi que Gene Hackman a réussi à faire de son personnage un paumé majuscule. Et que Coppola l’a parfaitement rendu sur l’écran. Ce qui fait que, bien au-delà du témoignage d’une époque marquée par l’affaire du Watergate, Conversation Secrète est un chef d’oeuvre du cinéma américain. »
Edouard Waintrop (Le Monde)
SEANCES
MERCREDI 13 A 16H
SAMEDI 16 A 16H30
SAMEDI 16 A 16H30