RETOUR VERS 2017 • JUIN 2018
USA, 2017, 1h47, VOSTF
avec Kristen Stewart, Michelle Williams, Laura Dern, Lily Gladstone
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avec Kristen Stewart, Michelle Williams, Laura Dern, Lily Gladstone
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Quatre femmes font face aux circonstances et aux challenges de leurs vies respectives dans une petite ville du Montana. Les personnages sont imparfaits, s’ils réussissent à certains moments, ils échouent à d’autres. Le film traite de ces petites victoires, de ces petites défaites et des compromis du quotidien. Se basant sur des nouvelles de Maile Meloy, auteure du Montana, la réalisatrice construit en parallèle les histoires. Kelly Reichardt filme dans les grands espaces de l’Ouest et nous offre une nouvelle fois un western contemporain, ici elle quitte l’Oregon et s’installe dans les terres du Montana. Si le film par ses qualités cinématographiques marque l’année cinéma 2017, la déclaration de la réalisatrice à l’occasion de sa sortie en France "La résistance du cinéma à Trump viendrait plutôt des indépendants" nous rappelle les événements politiques de cette même année. - Catherine Cavelier
“Certaines femmes (...) marque l’apogée d’un art de l’espace et du regard dont il faut ici louer l’épure, l’intensité et la précision, le souci de montrer plutôt que raconter, de suggérer beaucoup à partir de peu, de faire exister des personnages en prêtant attention à leur respiration secrète, à mille lieues d’une tendance actuelle à la surcharge narrative. Art, surtout, d’accueillir le spectateur sans forcer son adhésion, de lui construire une place au coeur de rapports humains qui en constituent la seule matière. (...) Pour cela, Kelly Reichardt convoque le souvenir de la photographie américaine des années 1970 (Robert Adams, Lewis Baltz, Henry Wessel Jr), sculpte ses images dans de magnifiques dégradés de teintes hivernales (beige, gris, taupe) et de lumières écrues, comme au sein d’une réalité cotonneuse et singulièrement engourdie.” Mathieu Macheret, Le Monde (22 février 2017)
“Certaines femmes (...) marque l’apogée d’un art de l’espace et du regard dont il faut ici louer l’épure, l’intensité et la précision, le souci de montrer plutôt que raconter, de suggérer beaucoup à partir de peu, de faire exister des personnages en prêtant attention à leur respiration secrète, à mille lieues d’une tendance actuelle à la surcharge narrative. Art, surtout, d’accueillir le spectateur sans forcer son adhésion, de lui construire une place au coeur de rapports humains qui en constituent la seule matière. (...) Pour cela, Kelly Reichardt convoque le souvenir de la photographie américaine des années 1970 (Robert Adams, Lewis Baltz, Henry Wessel Jr), sculpte ses images dans de magnifiques dégradés de teintes hivernales (beige, gris, taupe) et de lumières écrues, comme au sein d’une réalité cotonneuse et singulièrement engourdie.” Mathieu Macheret, Le Monde (22 février 2017)
Séances • Juin 2018
- - mercredi 6/06 14:30 - - lundi 18/06 18:30