INTÉGRALE FRANÇOIS TRUFFAUT • FÉVRIER-MARS 2016
ANTOINE ET COLETTE
Un programme de 3 courts métrages
> Les Mistons de François Truffaut
France, 1957, 17 min • avec Bernadette Lafont, Gérard Blain
NUM
Dans Nîmes et ses environs, l’été, cinq garnements harcèlent un couple d’amoureux...D’une nouvelle lumineuse et grave Truffaut fait un film lumineux et grave sur les préadolescents. Imposant face aux images des citations remarquables du texte de Maurice Pons, ce court métrage contient en germe une bonne part de l’œuvre de Truffaut.
"Réalisé deux ans avant Les 400 coups, il est généralement considéré comme l'un des principaux signes avant-coureurs du déferlement à venir de la Nouvelle Vague. (...) Le recours à l'adaptation littéraire, la dimension autobiographique, la cruauté poétique, la sentimentalité entachée d'amertume et de frustration : beaucoup de Truffaut est déjà là. Mais aussi beaucoup de la Nouvelle Vague, dans laquelle on a peut-être trop célébré la nouveauté des corps et des styles, au détriment de son versant plus sombre, qui constate justement l'impossibilité de faire corps avec le monde." Jacques Mandelbaum, Le Monde
> Histoire d'eau de François Truffaut et Jean-Luc Godard
France, 1958, 12 min • avec Jean-Claude Brialy, Caroline Dim, Jean-Luc Godard
Dans un reportage sur une spectaculaire inondation dans la région parisienne s’insinuent une rencontre et une histoire d’amour... Un détournement où le commentaire est roi, truffé de citations, allusions littéraires, et digressions remplies d’insouciance adolescente. Images de Truffaut, texte de Godard, un manifeste léger, léger...
> Antoine et Colette de François Truffaut
France, 1962, 32 min • avec Jean-Pierre Léaud, Marie-France Pisier, Patrick Auffay
NUM
Le fugueur des 400 coups a vieilli, il a un métier. Il est maintenant confronté à l’amour... Avec le sketch français d’un film sur les amours adolescentes de Pologne, Allemagne, Japon et Allemagne, Truffaut se signale par sa peinture sensible, fine et pleine d’humour de la déception amoureuse.
"Ce frais court métrage se glisse, dans le travail autobiographique de François Truffaut, entre Les Quatre Cents Coups et Baisers volés, dont il annonce la rêveuse fantaisie. De salles de concert en longues promenades coude à coude, Truffaut égrène avec une ironie délicate le récit d'un minuscule et premier désastre amoureux, où les mots et les corps se frôlent à peine. La timidité, l'audace malhabile, les malentendus : Marie-France Pisier, joues rondes, voix enfantine, et Jean-Pierre Léaud évidemment, double lunaire du cinéaste, incarnent à merveille ces souvenirs doux-amers." Cécile Mury, Télérama
France, 1957, 17 min • avec Bernadette Lafont, Gérard Blain
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Dans Nîmes et ses environs, l’été, cinq garnements harcèlent un couple d’amoureux...D’une nouvelle lumineuse et grave Truffaut fait un film lumineux et grave sur les préadolescents. Imposant face aux images des citations remarquables du texte de Maurice Pons, ce court métrage contient en germe une bonne part de l’œuvre de Truffaut.
"Réalisé deux ans avant Les 400 coups, il est généralement considéré comme l'un des principaux signes avant-coureurs du déferlement à venir de la Nouvelle Vague. (...) Le recours à l'adaptation littéraire, la dimension autobiographique, la cruauté poétique, la sentimentalité entachée d'amertume et de frustration : beaucoup de Truffaut est déjà là. Mais aussi beaucoup de la Nouvelle Vague, dans laquelle on a peut-être trop célébré la nouveauté des corps et des styles, au détriment de son versant plus sombre, qui constate justement l'impossibilité de faire corps avec le monde." Jacques Mandelbaum, Le Monde
> Histoire d'eau de François Truffaut et Jean-Luc Godard
France, 1958, 12 min • avec Jean-Claude Brialy, Caroline Dim, Jean-Luc Godard
Dans un reportage sur une spectaculaire inondation dans la région parisienne s’insinuent une rencontre et une histoire d’amour... Un détournement où le commentaire est roi, truffé de citations, allusions littéraires, et digressions remplies d’insouciance adolescente. Images de Truffaut, texte de Godard, un manifeste léger, léger...
> Antoine et Colette de François Truffaut
France, 1962, 32 min • avec Jean-Pierre Léaud, Marie-France Pisier, Patrick Auffay
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Le fugueur des 400 coups a vieilli, il a un métier. Il est maintenant confronté à l’amour... Avec le sketch français d’un film sur les amours adolescentes de Pologne, Allemagne, Japon et Allemagne, Truffaut se signale par sa peinture sensible, fine et pleine d’humour de la déception amoureuse.
"Ce frais court métrage se glisse, dans le travail autobiographique de François Truffaut, entre Les Quatre Cents Coups et Baisers volés, dont il annonce la rêveuse fantaisie. De salles de concert en longues promenades coude à coude, Truffaut égrène avec une ironie délicate le récit d'un minuscule et premier désastre amoureux, où les mots et les corps se frôlent à peine. La timidité, l'audace malhabile, les malentendus : Marie-France Pisier, joues rondes, voix enfantine, et Jean-Pierre Léaud évidemment, double lunaire du cinéaste, incarnent à merveille ces souvenirs doux-amers." Cécile Mury, Télérama
- - mercredi 10/02 20:30 - - dimanche 14/02 16:30