PROGRAMMATION MAI 2008
Belgique/France, 2008, 1h28, VOSTF, documentaire
Chronique de la destruction d'un quartier au coeur de Pékin. La Chine, deux ans avant les jeux Olympiques de 2008. Au centre de Pékin, proche de la place Tiananmen, derrière d’imposants panneaux à la gloire du progrès chinois, un immense quartier de démolition. C’est le vieux quartier ouvrier de Quianmen qui fait peau neuve. Ici, sous prétexte d’assainissement et de lutte contre la misère, on rachète, pour une bouchée de riz, tout un quartier populaire pour mieux le démolir et proposer à la place cette nouvelle image d’un Pékin propre sur soi.
Au fil de saynètes sensibles, le réalisateur décrit la vie quotidienne des habitants prisonniers du démantèlement inéluctable : travaux de démolitions, nuisances diverses, solidarité et résistance entre voisins. Empathique et distancié, à l'écoute de l'infime, ce film, portrait d'un quartier, construit progressivement une vision enrichie.
Le film accompagne ce long processus, d'une réalité à une autre, jusqu’à la fin.
Séquence après séquence, comme les pièces d’un puzzle, se dessine le portrait d’un quartier ; une histoire de la Chine d’aujourd’hui.
« Sans un mot de commentaire, plongeant directement dans leur réalité quotidienne, Olivier Meys va au-devant de ces hommes et de ces femmes réduits à vivre dans les décombres de leurs foyers. En de longues séquences particulièrement maîtrisées, il nous fait partager leur précarité et cette colère hébétée qui trouve difficilement ses mots face à l’inhumaine indifférence de ceux qui manient pelles mécaniques et autres rouleaux compresseurs. »
Philippe Simon, « Démolition libérale », Webzine n° 126, www.cinergie.be, le 3 avril 2008.
Au fil de saynètes sensibles, le réalisateur décrit la vie quotidienne des habitants prisonniers du démantèlement inéluctable : travaux de démolitions, nuisances diverses, solidarité et résistance entre voisins. Empathique et distancié, à l'écoute de l'infime, ce film, portrait d'un quartier, construit progressivement une vision enrichie.
Le film accompagne ce long processus, d'une réalité à une autre, jusqu’à la fin.
Séquence après séquence, comme les pièces d’un puzzle, se dessine le portrait d’un quartier ; une histoire de la Chine d’aujourd’hui.
« Sans un mot de commentaire, plongeant directement dans leur réalité quotidienne, Olivier Meys va au-devant de ces hommes et de ces femmes réduits à vivre dans les décombres de leurs foyers. En de longues séquences particulièrement maîtrisées, il nous fait partager leur précarité et cette colère hébétée qui trouve difficilement ses mots face à l’inhumaine indifférence de ceux qui manient pelles mécaniques et autres rouleaux compresseurs. »
Philippe Simon, « Démolition libérale », Webzine n° 126, www.cinergie.be, le 3 avril 2008.
SEANCE UNIQUE
Samedi 10 mai à 20h
