PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2005
USA, 2002, 1h58, VOSTF
avec Kurt Russel, Brendan Gleeson, Ving Rhames
avec Kurt Russel, Brendan Gleeson, Ving Rhames
Los Angeles, 1991. Quelques jours avant le jugement des flics ayant tabassé à mort Rodney King, Eldon Perry et Bobby Keough, membres d’une unité spéciale de police, sont chargés de retrouver les meurtriers d’un quadruple homicide. Jack Van Meter, le redoutable chef de leur unité, a d’autant plus confiance en eux qu’il manipule la moitié de la police de L.A. Au centre de divers trafics, Van Meter couvre les magouilles de Perry, son protégé, flic alcoolique et un brin fêlé, ainsi que l’initiation du jeune Keough, nouvelle recrue découvrant les réalités de la rue et de la corruption policière.
« Le ripou de service s’appelle Eldon Perry. Comme il est interprété par Kurt Russel, toujours magnifiquement déglingué, on y croit dur comme fer. Abus d’alcool, insulte aux blacks et aux jaunes, passages à tabac. Perry sombre dans la noirceur d’une ville qu’il a, avec d’autres, contribué à pourrir. Au-delà des petits ou grands trafics avec la loi, Los Angeles devient le décor réaliste d’un combat avec le mal, qui a tout l’air perdu d’avance. Sombre et brillante adaptation de James Ellroy. »
Frédéric Strauss (Télérama)
« Loin de tout manichéisme, Ron Shelton force l’estime par sa manière de marier l’individuel et le collectif pour mettre en scène un conflit moral avec pour règle principale que rien ne doit être pris à la légère : ni une action, ni une phrase, ni un cadrage, ni un regard. Dark Blue se présente comme un petit film modeste. Il est aussi une nouvelle preuve rassurante que ce n’est pas toujours dans les « grands films » surannoncés que se déploie le meilleur cinéma. »
Erwan Higuinen (Les Cahiers du Cinéma)
« Le ripou de service s’appelle Eldon Perry. Comme il est interprété par Kurt Russel, toujours magnifiquement déglingué, on y croit dur comme fer. Abus d’alcool, insulte aux blacks et aux jaunes, passages à tabac. Perry sombre dans la noirceur d’une ville qu’il a, avec d’autres, contribué à pourrir. Au-delà des petits ou grands trafics avec la loi, Los Angeles devient le décor réaliste d’un combat avec le mal, qui a tout l’air perdu d’avance. Sombre et brillante adaptation de James Ellroy. »
Frédéric Strauss (Télérama)
« Loin de tout manichéisme, Ron Shelton force l’estime par sa manière de marier l’individuel et le collectif pour mettre en scène un conflit moral avec pour règle principale que rien ne doit être pris à la légère : ni une action, ni une phrase, ni un cadrage, ni un regard. Dark Blue se présente comme un petit film modeste. Il est aussi une nouvelle preuve rassurante que ce n’est pas toujours dans les « grands films » surannoncés que se déploie le meilleur cinéma. »
Erwan Higuinen (Les Cahiers du Cinéma)
SEANCES
mercredi 8 juin à 18h30
vendredi 10 juin à 22h00
dimanche 12 juin à 17h00
vendredi 10 juin à 22h00
dimanche 12 juin à 17h00