MAHAMAT-SALEH HAROUN • NOVEMBRE 2013
France-Belge-Autriche-Tchad, 2006, 1h35, VOSTF
avec Ali Barkai, Youssouf Djoro, Aziza Hisseine
avec Ali Barkai, Youssouf Djoro, Aziza Hisseine
Tchad, 2006. Le gouvernement a accordé l'amnistie à tous les criminels de guerre. Atim reçoit un revolver des mains de son grand-père pour aller retrouver l'homme qui a tué son père. Il quitte son village pour N'Djaména et localise rapidement l’homme envers lequel sa vengeance doit s’accomplir : ancien criminel de guerre, Nassara est désormais marié et patron d'une petite boulangerie. Atim se fait embaucher comme apprenti et une étrange relation se tisse entre les deux êtres. Attaché à relever la dignité de personnages meurtris par la guerre, Daratt propose une utopie de la réconciliation, guidée par un fort désir naturaliste imprégné de cinéma de genre (le western, notamment).
"Fable morale simple, Daratt puise toute sa force dans sa mise en scène au cordeau, qui invente son langage propre, et dans laquelle chaque plan, chaque mouvement de caméra ramasse un canevas explosif d'enjeux personnels et historiques. "
Isabelle Régnier, Le Monde
"L’une des belles réussites du film réside dans ce mélange subtil qu’il opère entre la défiance, la rage impatiente, et un temps long et complexe d’observation qui laisse place à la douceur et à la poésie. Le regard qui tue se transforme progressivement en un regard qui touche et sculpte, avec intelligence et sensualité, la matière fragile et complexe du monde. Un regard qui nous touche infiniment".
Amélie Dubois, Les Inrockuptibles
"Fable morale simple, Daratt puise toute sa force dans sa mise en scène au cordeau, qui invente son langage propre, et dans laquelle chaque plan, chaque mouvement de caméra ramasse un canevas explosif d'enjeux personnels et historiques. "
Isabelle Régnier, Le Monde
"L’une des belles réussites du film réside dans ce mélange subtil qu’il opère entre la défiance, la rage impatiente, et un temps long et complexe d’observation qui laisse place à la douceur et à la poésie. Le regard qui tue se transforme progressivement en un regard qui touche et sculpte, avec intelligence et sensualité, la matière fragile et complexe du monde. Un regard qui nous touche infiniment".
Amélie Dubois, Les Inrockuptibles
Séances
Vendredi 15 novembre à 18h30
Samedi 16 novembre à 21h
Mardi 19 novembre à 18h30
