PROGRAMMATION JUIN 2011
Mexique, 1970, 2h05, VOSTF
avec Alejandro Jodorowsky, Mara Lorenzio, David Silva
avec Alejandro Jodorowsky, Mara Lorenzio, David Silva
Hors-la-loi, El Topo défit pour l'amour d'une femme les Quatre Maîtres du Désert. Les ayant vaincus, sa conscience s'élève jusqu'à ce que sa femme le trahisse. Sa nouvelle vie d'homme saint commence alors, et El Topo s'engage dans la libération d'une communauté de parias. El Topo est une "perle noire" du cinéma, un western violent, mystique et anti- religieux, un voyage spirituel dont les délires psychédéliques s'opposent à tout conformisme.
« Alejandro Jodorowsky n’a signé qu’une poignée de longs métrages en quarante ans, mais sa notoriété est immense dans le cercle des amateurs de bizarreries cinématographiques. Il fut, dans les années 70, une diva de l’underground, véritable superstar dans les milieux artistiques de la contre- culture. (...)Jodorowsky est un cinéaste visionnaire, catégorie en vogue à l’époque du psychédélisme et d’une permissivité nouvelle en matière de sexe et de violence, où l’on regroupait pour le meilleur Kubrick ou Fellini, pour le pire Ken Russell. Jodorowsky s’est toujours trouvé entre les deux, adulé par les fans de rock ou de SF pour son imagination foisonnante et la puissance de ses images, pas vraiment pris au sérieux par les gardiens du temple cinéphilique qui le considéraient comme un aimable fumiste ayant trop forcé sur les champignons hallucinogènes.
(...) El Topo est un western baroque et sanglant, mais aussi un trip métaphysique qui ne lésine pas sur les hommages à Glauber Rocha, Sergio Leone, Pasolini, Tod Browning et le théâtre de la cruauté d’Artaud, dans un mélange de mysticisme pop et de religiosité latine qui rencontre un succès monstre auprès des hippies. El Topo inaugure en Amérique et en Europe la mode des séances de minuit où se ruent, comme à la messe, les fanatiques de films tels que Phantom of the Paradise ou Eraserhead. »
Olivier Père, Les Inrockuptibles
« Alejandro Jodorowsky n’a signé qu’une poignée de longs métrages en quarante ans, mais sa notoriété est immense dans le cercle des amateurs de bizarreries cinématographiques. Il fut, dans les années 70, une diva de l’underground, véritable superstar dans les milieux artistiques de la contre- culture. (...)Jodorowsky est un cinéaste visionnaire, catégorie en vogue à l’époque du psychédélisme et d’une permissivité nouvelle en matière de sexe et de violence, où l’on regroupait pour le meilleur Kubrick ou Fellini, pour le pire Ken Russell. Jodorowsky s’est toujours trouvé entre les deux, adulé par les fans de rock ou de SF pour son imagination foisonnante et la puissance de ses images, pas vraiment pris au sérieux par les gardiens du temple cinéphilique qui le considéraient comme un aimable fumiste ayant trop forcé sur les champignons hallucinogènes.
(...) El Topo est un western baroque et sanglant, mais aussi un trip métaphysique qui ne lésine pas sur les hommages à Glauber Rocha, Sergio Leone, Pasolini, Tod Browning et le théâtre de la cruauté d’Artaud, dans un mélange de mysticisme pop et de religiosité latine qui rencontre un succès monstre auprès des hippies. El Topo inaugure en Amérique et en Europe la mode des séances de minuit où se ruent, comme à la messe, les fanatiques de films tels que Phantom of the Paradise ou Eraserhead. »
Olivier Père, Les Inrockuptibles
Séances
vendredi 24 juin à 18h30
mardi 28 juin à 18h30
samedi 2 juillet à 18h
lundi 4 juillet à 21h
mardi 28 juin à 18h30
samedi 2 juillet à 18h
lundi 4 juillet à 21h