PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2010
Mauritanie-France, 2002, 1h35
Avec Khatra Ould Abdel Kader, Maata Ould Mohamed Abeid
Avec Khatra Ould Abdel Kader, Maata Ould Mohamed Abeid
Abdallah rend visite à sa mère dans une petite ville de la côte mauritanienne, en attendant son départ vers l'Europe. Ne comprenant pas la langue locale, il essaie d'apprendre avec Khatra, un gamin espiègle, afin de déchiffrer l'univers inconnu qui l'entoure, où chacun garde le regard rivé vers l'horizon, attendant un hypothétique bonheur... Un film contemplatif, parfois très drôle, parfois dramatique, dont chaque plan est une ouverture sur l'inconnu.
« La réalité du dialogue Nord-Sud, Sissako préfère, dans ses films, en sourire, et c'est souvent communicatif. Assemblage de moments hétéroclites sans le filet d'une histoire à raconter, le film ne s'appuie pas davantage sur les mots. Il carbure au hasard et aux cadrages, toujours malins et éloquents, à même de créer du burlesque ou du tragique il y a aussi des candidats au départ que les flots recalent. Conclusion flagrante : l'Europe n'est peut-être qu'un mirage, mais assez encombrant tout de même pour empêcher de croire à la possibilité d'un bonheur en Afrique. »
Louis Guichard, Télérama
« L'électricité, la vie, l'exil, la mort, le karaoké : autant de sujets hétéroclites déclinés dans l'un des films les plus ludiques et décalés qui nous soient venus d'Afrique. Superbe. »
Vincent Ostria, Les Inrockuptibles
« Sissako filme les fragiles manifestations de la vie, comme ralenties et en attente dans ce no man’s land ensablé, comme s’il était lui-même contaminé par la torpeur cotonneuse du lieu, sa douleur rentrée, sa douceur charnelle. Comme si, à un territoire donné, à son espace, à ses habitudes, ne pouvait correspondre qu’une façon symétrique d’en rendre compte. »
Jean-Sébastien Chauvin, Les Cahiers du Cinéma
« La réalité du dialogue Nord-Sud, Sissako préfère, dans ses films, en sourire, et c'est souvent communicatif. Assemblage de moments hétéroclites sans le filet d'une histoire à raconter, le film ne s'appuie pas davantage sur les mots. Il carbure au hasard et aux cadrages, toujours malins et éloquents, à même de créer du burlesque ou du tragique il y a aussi des candidats au départ que les flots recalent. Conclusion flagrante : l'Europe n'est peut-être qu'un mirage, mais assez encombrant tout de même pour empêcher de croire à la possibilité d'un bonheur en Afrique. »
Louis Guichard, Télérama
« L'électricité, la vie, l'exil, la mort, le karaoké : autant de sujets hétéroclites déclinés dans l'un des films les plus ludiques et décalés qui nous soient venus d'Afrique. Superbe. »
Vincent Ostria, Les Inrockuptibles
« Sissako filme les fragiles manifestations de la vie, comme ralenties et en attente dans ce no man’s land ensablé, comme s’il était lui-même contaminé par la torpeur cotonneuse du lieu, sa douleur rentrée, sa douceur charnelle. Comme si, à un territoire donné, à son espace, à ses habitudes, ne pouvait correspondre qu’une façon symétrique d’en rendre compte. »
Jean-Sébastien Chauvin, Les Cahiers du Cinéma
Séances
Mercredi 23 juin à 21h15
Samedi 26 juin à 20h
Dimanche 27 juin à 19h
Samedi 26 juin à 20h
Dimanche 27 juin à 19h