CINÉ SUP'
Japon, 1958, 2h, VOSTF
avec Ineko Arima, Kinuyo Tanaka, Miyuki Kuwano, Shin Saburi
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Ineko Arima, Kinuyo Tanaka, Miyuki Kuwano, Shin Saburi
NUM • VERSION RESTAURÉE
En 1958, Fleurs d'équinoxe est le premier film en couleur de Yasujiro Ozu qui en a déjà réalisé une cinquantaine. Cinq autres suivront utilisant la même ressource photographique. Rien ne change dans les habituels conflits entre les parents et leurs enfants dont le cinéaste a fait son thème invariant. Chacun a ses raisons, bonnes ou mauvaises comme les nouvelles qu'elles annoncent. Pourtant la palette des couleurs (et des rouges dans le cas présent) permet désormais un rééchelonnement des motifs. La pudeur ne bloque plus ici et là la voie d'une émotion qui surgit où on ne s'y attendait pas, et aux couleurs de dialoguer alors avec les tonalités drôles, lugubres, contradictoires, de la vie.
"Toute sa vie, Yasujiro Ozu resta célibataire et vécut sagement chez sa maman. Pourtant, presque tous les films de l'homme au saké tranquille traitent du mariage, du départ inéluctable des enfants vers le confort adulte, au grand désarroi de parents circonspects. Premier film en couleurs du cinéaste méditatif, Fleur d'Equinoxe ne fait pas exception à la règle. Toujours instalé au ras du tatami, la caméra observe la lente et définitive mutation d'une société en route vers la permissivité. Même si Ozu se défendait d'émettre un quelconque jugement sur son prochain, il laisse échapper de cyniques sourires dès l'ouverture, simplissime : deux contrôleurs de train regardent des mariés sur le quai, tandis qu'un panneau annonce la venue d'un dangereux typhon dans la ville. Un clin d'oeil humoristique qui permet d'entrer en douceur dans un monde simple et régénérant." Marine Landrot, Télérama
"Toute sa vie, Yasujiro Ozu resta célibataire et vécut sagement chez sa maman. Pourtant, presque tous les films de l'homme au saké tranquille traitent du mariage, du départ inéluctable des enfants vers le confort adulte, au grand désarroi de parents circonspects. Premier film en couleurs du cinéaste méditatif, Fleur d'Equinoxe ne fait pas exception à la règle. Toujours instalé au ras du tatami, la caméra observe la lente et définitive mutation d'une société en route vers la permissivité. Même si Ozu se défendait d'émettre un quelconque jugement sur son prochain, il laisse échapper de cyniques sourires dès l'ouverture, simplissime : deux contrôleurs de train regardent des mariés sur le quai, tandis qu'un panneau annonce la venue d'un dangereux typhon dans la ville. Un clin d'oeil humoristique qui permet d'entrer en douceur dans un monde simple et régénérant." Marine Landrot, Télérama
Séances
dimanche 6/03 18:30
