RÉTROSPECTIVE JEAN RENOIR • JUIN-JUILLET 2013
France, 1954, 1h45
avec Jean Gabin, Françoise Arnoul, Maria Félix, Michel Piccoli
VERSION RESTAURÉE
avec Jean Gabin, Françoise Arnoul, Maria Félix, Michel Piccoli
VERSION RESTAURÉE
Danglard, entrepreneur de spectacle, se lance dans la rénovation d'un vieil établissement qu'il nomme le Moulin Rouge, il prend le pari de remettre à la mode un vieux quadrille, le cancan et de faire de Nini, jeune blanchisseuse, une danseuse vedette. Pour son premier film en France depuis 1939, Jean Renoir recrée en studio le Montmartre de son enfance, celui des petits métiers et des music-halls. Le plus français des cinéastes a goûté à l’Amérique mais c’est avec une comédie musicale infléchie de traditions scéniques françaises qu’il retrace la réinvention d’une danse ancienne par le fondateur du Moulin Rouge, qui proposera aux bourgeois le frisson de l’encanaillement.
"Que de fraîcheur dans ce film renoirien en diable, français jusqu'au bout des jupons ! L'auteur fête son retour à Paname, après quinze ans d'exil hollywoodien. Exubérante, frénétique, gorgée de couleurs, cette peinture inspirée de la vie du fondateur du Moulin-Rouge est un magnifique hommage au spectacle populaire. Dans ce monde homogène et clos, chacun travaille pour la magie du music-hall. Tous ceux qui viennent de l'extérieur, de l'aristo à l'ouvrier, et qui préfèrent leur bonheur individuel sont sacrifiés.
Mieux vaut profiter de la vie comme d'un jeu cruel et joyeux, tel pourrait être le credo de ce film sensuel, où Françoise Arnoul, charnelle et boudeuse, fait tourner les têtes. Le final, époustouflant avec ses vingt-quatre danseuses, est d'autant plus virevoltant que la caméra, médusée par ce qui s'anime devant elle, bouge à peine."
Jacques Morice, Télérama
"Que de fraîcheur dans ce film renoirien en diable, français jusqu'au bout des jupons ! L'auteur fête son retour à Paname, après quinze ans d'exil hollywoodien. Exubérante, frénétique, gorgée de couleurs, cette peinture inspirée de la vie du fondateur du Moulin-Rouge est un magnifique hommage au spectacle populaire. Dans ce monde homogène et clos, chacun travaille pour la magie du music-hall. Tous ceux qui viennent de l'extérieur, de l'aristo à l'ouvrier, et qui préfèrent leur bonheur individuel sont sacrifiés.
Mieux vaut profiter de la vie comme d'un jeu cruel et joyeux, tel pourrait être le credo de ce film sensuel, où Françoise Arnoul, charnelle et boudeuse, fait tourner les têtes. Le final, époustouflant avec ses vingt-quatre danseuses, est d'autant plus virevoltant que la caméra, médusée par ce qui s'anime devant elle, bouge à peine."
Jacques Morice, Télérama
Séances
Lundi 1er juillet 2013 à 19h
Mardi 9 juillet 2013 à 19h
Lundi 15 juillet 2013 à 19h
Mercredi 17 juillet 2013 à 21h
Mardi 9 juillet 2013 à 19h
Lundi 15 juillet 2013 à 19h
Mercredi 17 juillet 2013 à 21h