PROGRAMMATION JUIN 2011
USA, 2002, 1h43, VOSTF
avec Casey Affleck, Matt Damon
avec Casey Affleck, Matt Damon
Deux amis décident sur un coup de tête de s'offrir un moment de liberté dans le désert californien. Isolés dans un paysage magnifique et hostile, ils finissent par se perdre. Le découragement, la déshydratation et la fatigue vont mettre à l’épreuve les limites et la profondeur de leur amitié... Avec Gerry, Gus Van Sant entame sa trilogie expérimentale. Outre ses indéniables qualités plastiques, Gerry incorpore d'autre formes d'art que le cinéma à proprement parlé. Si Gerry prend pour objet quelque chose qui ne parle pas, il tire sa poésie d’autre chose, qui est de l’ordre de la contemplation et du mouvement minimal.
« Une équation qui nous est chère : économie de moyens narratifs (intrigue minimale : deux jeunes hommes se perdent dans le désert) + art singulier de la mise en scène (Gus Van Sant) = grand film. Tourné avant Elephant, qui en est une sorte de double inversé, Gerry transforme imperceptiblement, par la seule mise en scène, un simple fait divers en récit mythique. Mirage cinématographique, poème épique moderne, le film de Gus Van Sant demeure, à ras de terre, l'histoire de deux types perdus dans le désert qui tentent d'en sortir. Pourtant, la peur de la mort prend, dans le même temps, la forme d'une angoisse métaphysique, dont témoignent les multiples plans - qu'on peut trouver abusifs et lourds - de nuages défilant dans le ciel en accéléré. Servi par deux acteurs (Casey Affleck et Matt Damon) qui prennent souvent la mise en scène à leur compte, Gerry n'a sans doute pas encore livré tous ses secrets. C'est ce qui en fait un film rare. »
Jean-Baptiste Morin, Les Inrockuptibles
« Gerry n'est pas tant un film expérimental qu'une expérience sensorielle, saisissante de splendeur plastique (...) Gerry est de ces grands films mystérieux qui proposent un sens sans jamais l'imposer. » Florence Colombani, Le Monde
« Le geste Gerry (...) est un film borne. Tel Ten de Kiarostami, avec le même souci du récit qui les distingue irrémédiablement des vidéastes, Gerry, dans un geste virtuose, réinvente le cinéma et l'idéalise, cité perdue et terre d'exil. »
Philippe Azoury & Didier Péron, Libération
« Une équation qui nous est chère : économie de moyens narratifs (intrigue minimale : deux jeunes hommes se perdent dans le désert) + art singulier de la mise en scène (Gus Van Sant) = grand film. Tourné avant Elephant, qui en est une sorte de double inversé, Gerry transforme imperceptiblement, par la seule mise en scène, un simple fait divers en récit mythique. Mirage cinématographique, poème épique moderne, le film de Gus Van Sant demeure, à ras de terre, l'histoire de deux types perdus dans le désert qui tentent d'en sortir. Pourtant, la peur de la mort prend, dans le même temps, la forme d'une angoisse métaphysique, dont témoignent les multiples plans - qu'on peut trouver abusifs et lourds - de nuages défilant dans le ciel en accéléré. Servi par deux acteurs (Casey Affleck et Matt Damon) qui prennent souvent la mise en scène à leur compte, Gerry n'a sans doute pas encore livré tous ses secrets. C'est ce qui en fait un film rare. »
Jean-Baptiste Morin, Les Inrockuptibles
« Gerry n'est pas tant un film expérimental qu'une expérience sensorielle, saisissante de splendeur plastique (...) Gerry est de ces grands films mystérieux qui proposent un sens sans jamais l'imposer. » Florence Colombani, Le Monde
« Le geste Gerry (...) est un film borne. Tel Ten de Kiarostami, avec le même souci du récit qui les distingue irrémédiablement des vidéastes, Gerry, dans un geste virtuose, réinvente le cinéma et l'idéalise, cité perdue et terre d'exil. »
Philippe Azoury & Didier Péron, Libération
Séances
samedi 25 juin à 18h
dimanche 26 juin à 19h15
mercredi 29 juin à 21h
vendredi 1er juillet à 21
dimanche 26 juin à 19h15
mercredi 29 juin à 21h
vendredi 1er juillet à 21