RÉTROSPECTIVE MARTIN SCORSESE • AOÛT-SEPTEMBRE 2018
USA, 2002, 2h50, VOSTF • int. - 12 ans
avec Leonardo DiCaprio, Daniel Day-Lewis, Cameron Diaz, Liam Neeson, John C. Reilly
avec Leonardo DiCaprio, Daniel Day-Lewis, Cameron Diaz, Liam Neeson, John C. Reilly
En 1846, à New York, un jeune garçon assiste à la mort de son père, leader des Irlandais, dans un combat qui oppose les protestants déjà installés aux irlandais catholiques, immigrés récents... Dans une fresque historique à grand budget qui vit pendant le tournage les affrontements de Scorsese et de son producteur, Harvey Weinstein, Scorsese ne renonce ni à sa mise en scène spectaculaire ni à montrer la violence et le sang mais il propose cette fois une vision politique explicite, inhabituelle chez lui, de la naissance de la Grande Cité à un moment crucial : le début de la guerre de Sécession et la conscription. Coïncidence : les grands affrontements ont lieu là où se trouve actuellement Little Italy.
“Au milieu du dix-neuvième siècle, New York était engagée dans le développement de sa propre identité urbaine. La corruption infestait les forces politiques, il y avait des polices rivales et des compagnies de pompiers privées concurrentes. Bref, à New York on vivait une vie tribale. Les anciennes familles de New York, la haute société que j’ai décrite plus tard dans mon film Le Temps de l’innocence formaient une tribu, et vivaient au milieu de la mêlée - littéralement -, même si le centre résidentiel de New York se déplaçait vers le nord. Toute une série de gangs ne cessaient de se battre.” Martin Scorsese (cité dans Martin Scorsese, de Patrick Brion, Éd. La Martinière)
"Avant de commencer la dissection, retournons-nous, au sortir de la salle, au moment où les lumières se rallument, sur ce monstre magnifique qui vient de vivre trois heures durant. Un objet animé d'une vie irrépressible, une attraction de fête foraine qui laisse bouche bée, une oeuvre à la beauté terrible, une entreprise intellectuelle provocante. Un film, donc, qui convoque le théâtre et la littérature pour les mettre à sa botte, la botte du cinéma. Il n'est pas jusqu'à ses défauts - séquelles d'une naissance tourmentée - qui ne deviennent les marques de sa grandeur. Gangs of New York n'est probablement pas le meilleur film de Martin Scorsese mais, par son ampleur et son courage, c'est sans doute le plus grand." Thomas Sotinel, Le Monde (janvier 2003)
“Au milieu du dix-neuvième siècle, New York était engagée dans le développement de sa propre identité urbaine. La corruption infestait les forces politiques, il y avait des polices rivales et des compagnies de pompiers privées concurrentes. Bref, à New York on vivait une vie tribale. Les anciennes familles de New York, la haute société que j’ai décrite plus tard dans mon film Le Temps de l’innocence formaient une tribu, et vivaient au milieu de la mêlée - littéralement -, même si le centre résidentiel de New York se déplaçait vers le nord. Toute une série de gangs ne cessaient de se battre.” Martin Scorsese (cité dans Martin Scorsese, de Patrick Brion, Éd. La Martinière)
"Avant de commencer la dissection, retournons-nous, au sortir de la salle, au moment où les lumières se rallument, sur ce monstre magnifique qui vient de vivre trois heures durant. Un objet animé d'une vie irrépressible, une attraction de fête foraine qui laisse bouche bée, une oeuvre à la beauté terrible, une entreprise intellectuelle provocante. Un film, donc, qui convoque le théâtre et la littérature pour les mettre à sa botte, la botte du cinéma. Il n'est pas jusqu'à ses défauts - séquelles d'une naissance tourmentée - qui ne deviennent les marques de sa grandeur. Gangs of New York n'est probablement pas le meilleur film de Martin Scorsese mais, par son ampleur et son courage, c'est sans doute le plus grand." Thomas Sotinel, Le Monde (janvier 2003)
Séances • Août 2018
- - samedi 18/08 15:00 - - mardi 28/08 20:30
