PROGRAMMATION MARS 2010
France, Algérie, 2008, 2h18
Avec Kader Affak, Ines Rose Djakou, Ahmed Benaissa
Avec Kader Affak, Ines Rose Djakou, Ahmed Benaissa
Alors qu'il vit en quasi reclus, Malek, un topographe d'une quarantaine d'années, accepte, sur l'insistance de son ami Lakhdar, une mission dans une région de l'Ouest algérien. Le bureau d'études oranais, pour lequel il travaillait il y a encore peu, le charge des tracés d'une nouvelle ligne électrique devant alimenter des hameaux enclavés des monts Daïa, une zone terrorisée il y a à peine une décennie par l'islamisme.
Arrivé sur le site après plusieurs heures de route, Malek commence par remettre en état le camp de base - une cabine saharienne délabrée ayant déjà abrité une précédente équipe, venue à la fin des années 90, mais décimée lors d'une attaque des intégristes.
Dès les premières lueurs du jour, Malek se met au travail. Il procède aux premiers relevés topographiques, arpente les étendues autour du camp de base. Dans la nuit, son sommeil est perturbé par de puissantes déflagrations...
Inland raconte une histoire : celle d’un topographe d’une quarantaine d’années, Malek (Kader Affak, qui travaille pour la seconde fois avec Tariq Teguia), que l’on charge de reprendre les tracés d’une ligne électrique dont la construction a été abandonnée depuis une dizaine d’années parce qu’elle traversait une zone de l’Ouest du pays terrorisée par les islamistes. Malek y trouve l’empreinte des violences du passé, des violences qui couvent toujours et peuvent renaître à chaque instant. La peur et la mort planent. Malek fait aussi la connaissance d’une jeune Malienne, Mellila (belle présence), qui cherche à aller vers le Nord. Il décide de l’aider.
« Souvent contemplatif, lent, Inland est pourtant un film d’une densité et d’une tension extrêmes. Chaque plan possède sa force, son mystère – quel sens du cadre ! On pense évidemment à Antonioni (Profession reporter, Zabriskie Point), mais jamais on ne sent Teguia dans l’imitation, dans la citation : il a juste retenu les leçons de ses prédécesseurs, il reprend à son compte leur héritage, leur art, avec sans doute une inconscience, une application et un investissement qui lui sont propres. »
J.B. Morain, Les inrockuptibles
« En 1940, il avait fallu deux heures à John Ford pour raconter la traversée du paysage américain par les Okies des Raisins de la colère. Soixante-dix ans après, il faudra dix-huit minutes de plus à Tariq Teguia pour s’enfoncer plus loin dans le désert d’Algérie, y perdre quelques illusions et, tel un John Ford berbère, transmettre à son tour en film l’expérience d’un homme qui a pris quelques kilomètres d’avance sur sa communauté. »
P.A., Libération
Arrivé sur le site après plusieurs heures de route, Malek commence par remettre en état le camp de base - une cabine saharienne délabrée ayant déjà abrité une précédente équipe, venue à la fin des années 90, mais décimée lors d'une attaque des intégristes.
Dès les premières lueurs du jour, Malek se met au travail. Il procède aux premiers relevés topographiques, arpente les étendues autour du camp de base. Dans la nuit, son sommeil est perturbé par de puissantes déflagrations...
Inland raconte une histoire : celle d’un topographe d’une quarantaine d’années, Malek (Kader Affak, qui travaille pour la seconde fois avec Tariq Teguia), que l’on charge de reprendre les tracés d’une ligne électrique dont la construction a été abandonnée depuis une dizaine d’années parce qu’elle traversait une zone de l’Ouest du pays terrorisée par les islamistes. Malek y trouve l’empreinte des violences du passé, des violences qui couvent toujours et peuvent renaître à chaque instant. La peur et la mort planent. Malek fait aussi la connaissance d’une jeune Malienne, Mellila (belle présence), qui cherche à aller vers le Nord. Il décide de l’aider.
« Souvent contemplatif, lent, Inland est pourtant un film d’une densité et d’une tension extrêmes. Chaque plan possède sa force, son mystère – quel sens du cadre ! On pense évidemment à Antonioni (Profession reporter, Zabriskie Point), mais jamais on ne sent Teguia dans l’imitation, dans la citation : il a juste retenu les leçons de ses prédécesseurs, il reprend à son compte leur héritage, leur art, avec sans doute une inconscience, une application et un investissement qui lui sont propres. »
J.B. Morain, Les inrockuptibles
« En 1940, il avait fallu deux heures à John Ford pour raconter la traversée du paysage américain par les Okies des Raisins de la colère. Soixante-dix ans après, il faudra dix-huit minutes de plus à Tariq Teguia pour s’enfoncer plus loin dans le désert d’Algérie, y perdre quelques illusions et, tel un John Ford berbère, transmettre à son tour en film l’expérience d’un homme qui a pris quelques kilomètres d’avance sur sa communauté. »
P.A., Libération
SEANCES
Vendredi 19 mars à 20h30
Lundi 22 mars à 18h30
Vendredi 26 mars à 20h30
Lundi 22 mars à 18h30
Vendredi 26 mars à 20h30