PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2005
USA, 2002, 1h56, VOSTF
avec Al Pacino, Robin Williams, Hilary Swank, Maura Tierney
avec Al Pacino, Robin Williams, Hilary Swank, Maura Tierney
Remake américain du film norvégien de Erik Skjoldbaerg. Un as de la Crim’ se voit dépêché à Nightmute, Alaska, capitale mondiale du flétan, pour enquêter sur le meurtre d’une jeune fille. Or, en Alaska, en été, le soleil ne se couche jamais. Ce grand jour est accusateur : non seulement, il empêche notre héros torturé de dormir, mais il éclaire les choses enfouies, cachées…
« Tout le talent du cinéaste consiste à intégrer ces éléments à une intrigue classique, mais haletante, où le traqueur devient traqué, s’enferre, se noie, noue un drôle de pacte avec celui qu’il est censé arrêter. La grande richesse du film, c’est de faire de tous les personnages des types humains universels : Pacino, évidemment. Mais Moira Kelly, la gérante de l’hôtel qui a fait de l’Alaska son purgatoire. Ou Hilary Swank, la fliquette, espoir possible et passage de témoin. Insomnia, ou comment un film de genre, presque un exercice de style, s’ancre soudain et magnifiquement dans la vraie vie. »
Aurélien Ferenczi (Télérama)
« Dans la lignée des films de Michael Mann, où la sensorialité importe plus que l’action, Insomnia est un polar climatique. Les rares scènes d’action y sont comme transies. Le déplacement géographique n’est pas anecdotique. Refuser la nuit au genre noir, le condamner à une lumière morne, même aux heures les plus reculées de la nuit, donnent au film de Christopher Nolan quelque chose d’exsangue et d’atone qui lui sied plutôt bien. »
Clélia Cohen (Les Cahiers du Cinéma)
« Tout le talent du cinéaste consiste à intégrer ces éléments à une intrigue classique, mais haletante, où le traqueur devient traqué, s’enferre, se noie, noue un drôle de pacte avec celui qu’il est censé arrêter. La grande richesse du film, c’est de faire de tous les personnages des types humains universels : Pacino, évidemment. Mais Moira Kelly, la gérante de l’hôtel qui a fait de l’Alaska son purgatoire. Ou Hilary Swank, la fliquette, espoir possible et passage de témoin. Insomnia, ou comment un film de genre, presque un exercice de style, s’ancre soudain et magnifiquement dans la vraie vie. »
Aurélien Ferenczi (Télérama)
« Dans la lignée des films de Michael Mann, où la sensorialité importe plus que l’action, Insomnia est un polar climatique. Les rares scènes d’action y sont comme transies. Le déplacement géographique n’est pas anecdotique. Refuser la nuit au genre noir, le condamner à une lumière morne, même aux heures les plus reculées de la nuit, donnent au film de Christopher Nolan quelque chose d’exsangue et d’atone qui lui sied plutôt bien. »
Clélia Cohen (Les Cahiers du Cinéma)
SEANCES
mercredi 22 juin à 18h30
samedi 25 juin à 18h00
mercredi 29 juin à 18h30
samedi 2 juillet à 18h00
samedi 25 juin à 18h00
mercredi 29 juin à 18h30
samedi 2 juillet à 18h00